L'organisme Communication pour l'ouverture et le rapprochement interculturel (COR) témoignera le 14 janvier lors des auditions publiques sur la Charte de la laïcité.
Or, COR a été fondé par Samira Laouni, une islamiste radicale.
L'adresse de COR
 coïncide avec celle de Mme Laouni, présidente, et de son mari 
Abderrahim Maallah, trésorier. Ces informations proviennent du registre 
des entreprises du Québec : insérer ici le numéro de dossier NEQ 1166542671.
Depuis son arrivée au Canada en 1998, Mme Laouni oeuvre pour la Fédération des musulmans canadiens, un relais de la Ligue islamique mondiale (LIM) dont l'agenda premier et ultime est la promotion de la charia dans le monde.
De plus, Samira Laouni, une chiite pratiquante -- on la voit ici prier à la mosquée du Centre islamique libanais
 (CIL) -- travaille de concert avec Nabis Abbas, l'imam chiite le plus 
haut placé dans la hiérarchie cléricale chiite au Canada : Nabil Abbas,
 imam du CIL, est le représentant au Canada du Grand Ayatollah Khamenei 
(le Guide Suprême de la République islamique d'Iran) et du Grand 
Ayatollah Sistani (la plus haute autorité du monde chiite en matière de 
charia).
L'omniprésence de la militante Samira Laouni vient du fait qu'elle agit pour deux réseaux hétérogènes : la Ligue islamique mondiale et le cléricat chiite.
 Or ces réseaux relèvent de sources de pouvoir et d'autorité étrangères,
 à savoir, respectivement, la Mecque en Arabie saoudite et Téhéran en 
Iran. Si les chiites et les sunnites (par exemple, les Frères musulmans)
 s'entretuent au Moyen-Orient, force est de constater qu'ici, ils savent
 unir leurs efforts et faire front commun... contre la laïcité et pour 
la charia.
Pendant l'affaire Hérouxville, le Canadian Islamic Congress (CIC) était dirigié par M. Elmasry. Il est maintenant présidé par Amin Elshorbagy.
L'épisode d'Hérouxville, l'un des 
évènements marquants ayant entraîné la formation de la Commission 
Bouchard-Taylor, fait clairement apparaitre l'implication commune de ces
 deux réseaux dans nos affaires nationales.
Samira
 Laouni et Carmen Chouinard à Hérouxville. Sur l'image du haut, on les 
voit préparer des sucreries en prévision de leur mission,
Mme Chouinard avait participé avec Mme Laouni à la Consultation sur le projet de loi n° 94 sur les accommodements religieux
 en 2011. Elle s'était distinguée par son agressivité envers la députée 
Louise Beaudoin, qui l'a remise à sa place : "Alors, vous m'agressez, 
là, depuis tantôt, ça commence à m'énerver, là! Bon. Alors, je vous dis 
que la vice-présidente de l'Assemblée nationale (Fatima Houda-Pépin) a 
une opinion différente de la vôtre et puis que je peux la partager, 
cette opinion-là, sans que vous m'agressiez."
La controverse autour d'Hérouxville a débuté lorsque Mohamed Sawan a dénoncé publiquement le Code de vie d'Hérouxville. Membre du conseil d'administration du CIC (une filiale de la LIM), Mohamed Sawan est aussi le président du comité exécutif du CIL. Comme par hasard, il est aussi le mari de Carmen Chouinard,
 la convertie voilée qui travaille avec Mme Laouni à COR, et qui a aussi
 fait partie de la délégation des femmes voilées envoyée à 
Hérouxville...
Leila Farhat faisait aussi partie de la 
délégation des voilées à Hérouxville. Mariée à Hussein Hoballah, elle a 
travaillé (selon sa page Facebook) pour al-Mayadeen, un organe de propagande Khomeiniste co-financé par la République islamique d'Iran et Rami Makhlouf, avec des succursales chez le régime Assad en Syrie et le Hezbollah au Liban. Son mari, Hussein Hoballah, un fervent Khomeiniste, était alors vice-président de la mosquée CCMM ; il est maintenant rédacteur en chef du Sada al-Mashrek. Il a reçu, en 2013, un prix du Forum musulman canadien (FMC) des mains de Samer Majzoub et a participé à la conférence anti-Charte organisée par Bel-Agir.
Mouna Diab (accusée de terrorisme pour le Hezbollah), Elsy Fneiche (qui a récemment fait l'éloge d'une figure du Hezbollah) et Haydar Moussa (qui a traité les femmes non-voilées de fornicatrices alcooliques dans le Sada al-Mashrek) faisaient aussi partie de la délégation envoyée à Hérouxville, en tant que membres de l'Association des jeunes libanais musulmans.
Haydar Moussa est par la suite devenu le directeur de la campagne de Mme Laouni lorsque celle-ci s'est présentée comme candidate du NPD dans la circonscription de Bourassa aux élections fédérales de 2008.
Suivant la mission à Hérouxville, les 
voilées ont donné un compte rendu détaillé de l'opération à leurs 
mollahs, à la mosquée CCMM.
Source - Traduction: Le
 CCMM a tenu une rencontre avec les sœurs qui ont participé à la visite 
de Hérouxville (Najat Mustapha, Leila Farhat, May Haydar, Zainab Daher, 
Samira Laouni, Carmen Chouinard Sawan). Une
 grande foule des fils de la communauté était présente, y compris l'imam
 du centre islamique (CCMM) Cheikh Ali Sbeiti et son Éminence Cheikh 
Husam Mansur. Lors de la rencontre, les sœurs ont expliqué les détails 
de la visite et ses échos médiatiques : selon certains médias, la visite
 a abattu des murs et donc ouvert la voie pour une nouvelle étape dans 
les relations entre les communautés islamiques et la société canadienne 
en général. Les sœurs ont conclu 
que le plus grand résultat de cette visite était la bonne impression 
qu'elle a laissée sur la situation de la femme voilée, ce qui, en soi, 
est un noble but.  La communauté a montré sa fierté devant cet 
accomplissement et a remercié les sœurs pour cette initiative. Son
 Éminence Cheikh Husam Mansur a félicité les sœurs et encouragé d'autres
 démarches similaires qui servent l'islam et les musulmans. Il a réitéré
 l'importance du dialogue et du débat constructif qui montre aux autres 
la vérité sur l'islam, en soulignant que l’islam est la religion de 
l'amour, de la paix et du dialogue, et a rappelé à ceux qu’intéresse 
l’effort islamique, la nécessité de maintenir l’engagement envers les 
principes islamiques.
Mme Laouni souriait à Hérouxville, mais 
son sourire cachait des menaces de poursuites judiciaires. Et outre les 
sucreries, elle a offert en cadeau pour la bibliothèque municipale 
d'Hérouxville des livres sur la charia écrits par des Khomeinistes purs 
et durs.
Grâce à l'excellent compte-rendu de Thérèse-Isabelle Saulnier
 (que l'on voit ici discuter avec Mme Laouni), nous savons que les deux 
livres dont les voilées ont apporté des douzaines d'exemplaires sont Philosophie de l'islam et Les droits de la femme en islam. Le premier (livre noir) a été écrit par Mohammad Beheshti
 (Président de la Cour suprême de l'Iran sous Khomeini) et Jawâd Bâhonar
 (Ministre de l'Éducation sous Khomeini). Le deuxième (livre rouge) a 
été rédigé par Morteza Motahhari, un membre des Fada'iyan-e Islam (dont faisait partie Khomeini). Ces deux livres ont été publiés à Montréal, par les éditions La cité du savoir de Abbas al-Bostani (auquel l'AJLM a rendu hommage l'an dernier à la mosquée CCMM).
Munies de ces livres écrits par des 
Khomeinistes intimement liés au régime sanguinaire des ayatollahs 
d'Iran, Mme Laouni et ses alliées voilées avaient amené un cortège de 
menaces de poursuites judiciaires pour incitation à la haine.
Le
 Congrès islamique canadien (CIC), alors dirigé par Mohamed Elmasry, et 
le Forum musulman canadien sont des relais de la LIM, au même titre que 
la Fédération des Canadiens musulmans. Mme Laouni a d'ailleurs oeuvré 
pour le CIC, en plus du FMC présidé par Bachr el-Solh. Aussi, Aziza Blili (qui travaille avec Laouni comme administratrice de COR) a représenté la FMC de Bachar el-Solh lors des auditions de la Commission Bouchard Taylor...
Suite à l'affaire Hérouxville, Mme Laouni a investi la Commission Bouchard-Taylor.
À
 gauche, on voit Geneviève Lepage (agente des Frères musulmans) avec Mme
 Laouni. À droite, on voit Mme Laouni avec Najet Moustapha Boughaba 
(agente de la Ligue islamique mondiale), Gérard Bouchard et Charles 
Taylor. Mme Boughaba a aussi participé à la mission des voilées à 
Hérouxville. Elle était alors rédactrice-en-chef du Sada al-Mashrek.
Mme
 Laouni et Charles Taylor, avec son collègue Bachar el-Solh (président 
de la FMC), et ses administratrices du groupe COR, Carmen Chouinard et 
Aziza Blili. Mme Blili a été la porte parole du FMC de Bachar el-Solh "lors des divers forums et journées d’étude dans le cadre de la Commission Bouchard Taylor".
Mme Laouni a aussi infiltré la Fédération des Femmes du Québec (FFQ), avec Najet Mustapha Boughaba.
Dans le contexte du débat sur la laïcité, Mme Laouni s'est attaquée à quatre québécoises accomplies, qui ont répondu:
Des « …cellules cancéreuses qui rongent notre société de l’intérieur ».
 C’est ainsi qu’une activiste islamiste de Montréal (Samira Laouni) a 
qualifié dans une lettre ouverte les quatre panélistes de la conférence 
du 25 janvier (2011) sur «Laïcité, genre et immigration : Mythes, réalité et stigmatisation», organisée par la Table des groupes de femmes de Montréal. 
Nous considérons ce discours comme étant haineux. Des «cellules cancéreuses», ça tue.
En dernier lieu, mentionnons que Samira Laouni fait partie du collectif Québécois musulmans pour les droits et libertés créé par Bachar el-Solh et Samer Mazjoub pour militer contre la Charte de la laïcité.
En résumé, l'organisation COR qui 
comparaîtra demain devant la Commission parlementaire étudiant la Charte
 de la laïcité se situe au confluent de la Ligue islamique mondiale et 
du réseau Khomeiniste téléguidés par l'Arabie saoudite et l'Iran. À ce 
titre, COR doit être considéré comme un instrument au service de la 
Oumma sans frontières dont les intérêts se heurtent à ceux de la nation 
québécoise, et de la suprématie de la charia sur la démocratie.
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