Depuis
la publication d’un projet de Charte des valeurs québécoises, des
«midinettes du voile» et autres militantes islamistes chevronnées, sont
omniprésentes dans les médias et diverses manifestations dans les rues.
Qui sont-elles?
Cette
vidéo fait la cartographie du réseau islamiste de Montréal, et ses
ramifications jusqu’en Égypte, en Irak et en Arabie saoudite. Les
«midinettes du voile» sont impliquées dans diverses organisations liées à
la Ligue islamique mondiale, aux Frères musulmans et au clergé chiite
relevant du Grand Ayatollah Sistani d’Irak, dont la mission consiste à
faire appliquer la charia. Ces organisations ont des visées
essentiellement politiques et font du lobbying actif auprès des
politiciens.
Les
«midinettes», qui prônent un féminisme islamique individualiste,
exprimé par leur slogan «Mon choix, mes droits, ma liberté», sont
formées, à travers des ateliers et camps culturels de Bridges
Association, sur la manière de présenter l’islam aux non musulmans.
On
reconnaît les mêmes figures depuis l'affaire Hérouxville, au projet de
Charte, en passant par la Commission Bouchard Taylor. On a vu Elsy
Fneiche, Dalila Awada, Mouna Diab, Rima Demanins et d’autres jeunes
femmes chiites accompagnées de militantes plus chevronnées, comme Najat
Mustapha Boughaba et Samira Laouni -- des sunnites liées à des filiales
canadiennes de la Ligue islamique mondiale basée à La Mecque.
Lors
d'une récente émission de télévision animée par Denis Lévesque, Louise
Mailloux a suggéré que Dalila Awada ferait partie de la Bridges
Foundation, fondée et dirigée par l’égyptien Fadel Soliman, un maître en
charia haut placé dans la hiérarchie des Frères musulmans,
l’organisation fondée par Hassan al-Banna en Égypte en 1928.
Dalila
Awada participe, avec son fiancé Sam Fneiche, aux activités d’une
association islamique nommée Bridges Association, parrainée par l'imam
chiite Ali Sbeiti. S’il y a similitude entre la mission, la stratégie
générale et le logo de Bridges Association et Bridges Foundation, il ne
semble pas exister de lien administratif direct entre ces deux
organisations.
L'imam
Ali Sbeiti, né en Irak, a complété ses études islamiques à Qom en Iran,
sous le régime des ayatollahs, dont la genèse est étroitement liée aux
Frères musulmans. Le point de jonction est le groupe Fedayins de
l’islam, fondé par Navvab Safavi, le jeune ayatollah iranien qui, dès
les années 1940, avait convaincu Khomeiny que l’islam ne pouvait être
dissocié de la politique et qu’une révolution islamique s’imposait en
Iran. Les Frères musulmans entretenaient leur propre formation de
Fedayins entrainés pour le jihad.
À
Montréal, le chiite le plus haut placé dans la hiérarchie cléricale des
ayatollahs est Sayyed Nabil Abbas. On le voit sur cette photo (à
droite) avec le sunnite Saïd Fawaz (à gauche), envoyé de la Ligue
islamique mondiale au Québec. On le voit ensuite avec Denis Coderre, le
nouveau maire de Montréal, et avec Diane de Courcy, ministre de
l'Immigration du Québec.
On
le reconnaîtra sur cette photo du Conseil des chiites d'Amérique du
Nord (le turban noir assis dans la 1e rangée, cinquième à partir de la
droite). On reconnaît aussi le Dr Sayed Khalil Tabatabai (1e rangée,
deuxième à partir de la gauche), originaire d’Irak, que j'ai présenté
dans cet article : Québec : un savant chiite réputé vante les avantages économiques de l'amputation des voleurs:
http://www.postedeveille.ca/2013/11/quebec-dalila-awada-et-autres-midinettes-du-voile-et-l-association-bridges.html
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