Un
chroniqueur bien connu a raconté l’histoire suivante. Un monsieur de
74 ans est dans son appartement de l’avenue du Mont-Royal, un bras dans
le plâtre jusqu’à l’aisselle et un gros abcès dans le dos. Il attend
l’infirmière du CLSC du Plateau-Mont-Royal qui doit venir changer son
pansement. Elle arrive et elle porte le hidjab. Le monsieur lui fait
savoir aussitôt qu’il est contre le port du voile, il ajoute qu’il a
travaillé en Tunisie du temps de Bourguiba. En Tunisie du temps de
Bourguiba, les femmes n’étaient pas voilées : le voile était même
interdit ce qui n’empêchait pas les femmes d’être de bonnes musulmanes.
Alors pourquoi le portez-vous ?
L’infirmière, s’en retourne aussitôt au CLSC sans donner les soins pour lesquels elle s’est déplacée. Elle justifiera son départ en disant qu’elle se sentait menacée.
Le monsieur devra attendre la fin de l’après-midi avant qu’une autre infirmière vienne changer son pansement.
La commissaire aux plaintes du CSSS déplorera que le patient ait dû attendre toute la journée la visite d’une seconde infirmière mais excusera le départ précipité de la première. Elle était en droit de le faire si elle se sentait menacée. Opinion reprise, début août, par le Protecteur du citoyen.
A mon avis, la Commissaire aux plaintes et le Protecteur du citoyen ont manqué de jugement. Le citoyen qui est ici à protéger, c’est le malade qui a besoin de soins. Ce n’est pas l’employée du CLSC qui est dans l’obligation de rendre un service.
Cette infirmière aurait dû faire passer son devoir d’infirmière avant ses susceptibilités de musulmane qui a eu une réaction de vierge offensée devant l’opinion d’un patient qui était contre le port d’un signe ostentatoire pour une employée de l’Etat pendant ses heures de travail. Et qui était donc pour la Charte des valeurs du gouvernement Marois.
J’irais même plus loin. Il est évident qu’elle a volontairement inventé une menace qui n’existait pas. j’en conclus que son inquiétude imaginaire était un geste politique. Son message est le suivant : vous n’avez pas le droit d’approuver l’interdiction de porter des signes ostentatoires pour les infirmières, les enseignants, les fonctionnaires etc comme le propose la Charte à Drainville. Si vous vous opposez à ce que je porte le voile pendant mes heures de travail, vous n’aurez pas le service auquel vous avez droit et en plus vous serez blâmé par le Protecteur du citoyen et la commissaire aux plaintes. Ces hautes autorités n’ont manifestement pas vu ou voulu voir la dimension politique de son geste égoïste et non fraternel.
L’islam authentique fait passer le service à autrui avant les réactions de prima donna. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, n’est-ce pas un principe universel que l’on retrouve dans les grandes religions du Livre ? En vertu de cette règle d’action, l’infirmière voilée n’aurait pas dû se sauver d’une menace qui n’existait pas. Ce qui doit être premier, c’est le service à rendre. Tout ce qui s’y oppose, tout ce qui le compromet, est à blâmer.
Si la religion ne rend pas plus fraternel et plus humain, à quoi sert-elle, je vous le demande ?
http://www.vigile.net/Elle-a-choisi-d-etre-une-musulmane
L’infirmière, s’en retourne aussitôt au CLSC sans donner les soins pour lesquels elle s’est déplacée. Elle justifiera son départ en disant qu’elle se sentait menacée.
Le monsieur devra attendre la fin de l’après-midi avant qu’une autre infirmière vienne changer son pansement.
La commissaire aux plaintes du CSSS déplorera que le patient ait dû attendre toute la journée la visite d’une seconde infirmière mais excusera le départ précipité de la première. Elle était en droit de le faire si elle se sentait menacée. Opinion reprise, début août, par le Protecteur du citoyen.
A mon avis, la Commissaire aux plaintes et le Protecteur du citoyen ont manqué de jugement. Le citoyen qui est ici à protéger, c’est le malade qui a besoin de soins. Ce n’est pas l’employée du CLSC qui est dans l’obligation de rendre un service.
Cette infirmière aurait dû faire passer son devoir d’infirmière avant ses susceptibilités de musulmane qui a eu une réaction de vierge offensée devant l’opinion d’un patient qui était contre le port d’un signe ostentatoire pour une employée de l’Etat pendant ses heures de travail. Et qui était donc pour la Charte des valeurs du gouvernement Marois.
J’irais même plus loin. Il est évident qu’elle a volontairement inventé une menace qui n’existait pas. j’en conclus que son inquiétude imaginaire était un geste politique. Son message est le suivant : vous n’avez pas le droit d’approuver l’interdiction de porter des signes ostentatoires pour les infirmières, les enseignants, les fonctionnaires etc comme le propose la Charte à Drainville. Si vous vous opposez à ce que je porte le voile pendant mes heures de travail, vous n’aurez pas le service auquel vous avez droit et en plus vous serez blâmé par le Protecteur du citoyen et la commissaire aux plaintes. Ces hautes autorités n’ont manifestement pas vu ou voulu voir la dimension politique de son geste égoïste et non fraternel.
L’islam authentique fait passer le service à autrui avant les réactions de prima donna. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, n’est-ce pas un principe universel que l’on retrouve dans les grandes religions du Livre ? En vertu de cette règle d’action, l’infirmière voilée n’aurait pas dû se sauver d’une menace qui n’existait pas. Ce qui doit être premier, c’est le service à rendre. Tout ce qui s’y oppose, tout ce qui le compromet, est à blâmer.
Si la religion ne rend pas plus fraternel et plus humain, à quoi sert-elle, je vous le demande ?
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