Merci à Lorraine D.
lundi 15 décembre 2014
La Science musulmane
Merci à Lorraine D.
jeudi 23 octobre 2014
En voilà un qui atout compris.
A
lire jusqu’au bout. Méditer et faire suivre.
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jeudi 16 octobre 2014
Lettre ouverte au monde musulman
Abdennour Bidar Devenir fan
Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!
Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.
Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n'est pas moi ! », « Ce n'est pas l'islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t'indignes devant une telle monstruosité, tu t'insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu'à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l'islam dénonce la barbarie. Mais c'est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l'autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l'autocritique. Tu te contentes de t'indigner alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d'habitude tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l'islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n'est pas l'islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! »
J'entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l'islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l'être humain sur le chemin du mystère de l'existence... Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l'islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose - que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir... Et cela m'inspire une question - LA grande question : pourquoi ce monstre t'a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l'islam et pas un autre masque ? C'est qu'en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.
Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!
Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.
Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n'est pas moi ! », « Ce n'est pas l'islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t'indignes devant une telle monstruosité, tu t'insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu'à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l'islam dénonce la barbarie. Mais c'est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l'autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l'autocritique. Tu te contentes de t'indigner alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d'habitude tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l'islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n'est pas l'islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! »
J'entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l'islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l'être humain sur le chemin du mystère de l'existence... Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l'islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose - que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir... Et cela m'inspire une question - LA grande question : pourquoi ce monstre t'a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l'islam et pas un autre masque ? C'est qu'en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.
dimanche 14 septembre 2014
L’État islamique et l’islam dans tous ses états
Ce n’est pas en répétant qu’il s’agit d’une religion de paix qu’on la conciliera avec la modernité et les droits de la personne
samedi 13 septembre
Après les attentats d’al-Qaïda aux États-Unis et en Europe, nous avons déjà entendu les propos semblables, lesquels insistaient sur la nature pacifique de l’islam.
Pourtant, un grand malaise s’installe au sein des musulmans, dans les pays musulmans et aussi parmi les musulmans d’Occident. Dans les pays musulmans, les groupes islamistes représentés par les Frères musulmans et les mouvements dérivés critiquent Daesh sans avouer que ce dernier ne fait qu’appliquer, à sa façon, leur théorie de l’État islamique à construire. Nous avons du mal à croire à la sincérité de l’Arabie saoudite lorsque le grand mufti de la Mecque, Abdul Aziz al-Asheikh, déclare dans la foulée que « l’extrémisme et l’idéologie de groupes tels que l’État islamique sont contraires à l’islam, sont le plus grand ennemi de l’islam et les musulmans en sont les premières victimes », pendant qu’un tribunal saoudien vient de condamner un jeune libéral, Raef Badawi, à 10 ans d’emprisonnement, à 1000 coups de fouet et à une amende équivalant à 300 000 $CAN pour avoir défendu la liberté religieuse. En plus, le grand mufti ne dit pas en quoi l’idéologie des groupes djihadistes diffère de celle du pouvoir saoudien.
À l’époque déjà, le pouvoir des talibans et d’autres pouvoirs islamistes n’ont pas provoqué beaucoup d’indignation chez les musulmans, malgré les exécutions des penseurs ou la lapidation des femmes adultères, ou lorsque ces pouvoirs imposaient le port du voile à toutes les femmes de leurs pays. Même le penseur islamiste très « modéré » Tarik Ramadan n’a pas trouvé mieux que proposer un moratoire sur la lapidation des femmes adultère !
Pourtant, beaucoup de musulmans, partout, y compris dans les villes occidentales, ont manifesté pour condamner à mort l’auteur des versets sataniques et les dessinateurs des caricatures du prophète.
On ne peut expliquer le malaise provoqué par le succès de Daesh et la participation des milliers de jeunes occidentaux au djihad à son côté, qu’en avouant que la doctrine intégriste wahhabite (la doctrine officielle de l’Arabie saoudite) domine l’islam d’aujourd’hui.
Comment reprocher à Daesh les exécutions de ceux qui refusent de se convertir à l’islam ou de payer la djizîa (un impôt spécial exigé des non-musulmans), sans remettre en question l’application de la charia ? Comment reprocher à Daesh l’exécution des mécréants, la lapidation de la femme adultère, les coups de fouet pour ceux qui boivent de l’alcool, tout en étant pour l’application de la charia ? Qui, parmi les musulmans croyants et les islamistes qui s’opposent à Daesh, peut prouver que les actions de Daesh ne sont pas conformes à la charia ? Eux, dans le meilleur des cas, préfèrent l’appliquer d’une façon plus « soft » ou sélective.
Or, ce n’est pas en répétant que l’islam est une religion de paix, même en s’appuyant sur des versets coraniques, que l’on concilie l’islam avec la modernité et le respect des droits de la personne. Les musulmans qui veulent vivre un islam pacifique et moderne (et non pas « modéré ») doivent rompre définitivement avec la pensée islamique dominante et se débarrasser d’un héritage lourd qui les plonge dans la violence et les guerres civiles.
Or, les conditions minimales d’un islam moderne sont les suivantes :
Il suffit de croire en Dieu et son prophète pour être musulman ;
Détruire tout lien entre politique et religion ;
Désacraliser le texte coranique ;
Déclarer que les versets violents sont inopérants ;
Déclarer les lois de la charia caduques.
http://www.vigile.net/L-Etat-islamique-et-l-islam-dans
Elle a choisi d’être une musulmane égoïste plutôt qu’une bonne infirmière
Un
chroniqueur bien connu a raconté l’histoire suivante. Un monsieur de
74 ans est dans son appartement de l’avenue du Mont-Royal, un bras dans
le plâtre jusqu’à l’aisselle et un gros abcès dans le dos. Il attend
l’infirmière du CLSC du Plateau-Mont-Royal qui doit venir changer son
pansement. Elle arrive et elle porte le hidjab. Le monsieur lui fait
savoir aussitôt qu’il est contre le port du voile, il ajoute qu’il a
travaillé en Tunisie du temps de Bourguiba. En Tunisie du temps de
Bourguiba, les femmes n’étaient pas voilées : le voile était même
interdit ce qui n’empêchait pas les femmes d’être de bonnes musulmanes.
Alors pourquoi le portez-vous ?
L’infirmière, s’en retourne aussitôt au CLSC sans donner les soins pour lesquels elle s’est déplacée. Elle justifiera son départ en disant qu’elle se sentait menacée.
Le monsieur devra attendre la fin de l’après-midi avant qu’une autre infirmière vienne changer son pansement.
La commissaire aux plaintes du CSSS déplorera que le patient ait dû attendre toute la journée la visite d’une seconde infirmière mais excusera le départ précipité de la première. Elle était en droit de le faire si elle se sentait menacée. Opinion reprise, début août, par le Protecteur du citoyen.
A mon avis, la Commissaire aux plaintes et le Protecteur du citoyen ont manqué de jugement. Le citoyen qui est ici à protéger, c’est le malade qui a besoin de soins. Ce n’est pas l’employée du CLSC qui est dans l’obligation de rendre un service.
Cette infirmière aurait dû faire passer son devoir d’infirmière avant ses susceptibilités de musulmane qui a eu une réaction de vierge offensée devant l’opinion d’un patient qui était contre le port d’un signe ostentatoire pour une employée de l’Etat pendant ses heures de travail. Et qui était donc pour la Charte des valeurs du gouvernement Marois.
J’irais même plus loin. Il est évident qu’elle a volontairement inventé une menace qui n’existait pas. j’en conclus que son inquiétude imaginaire était un geste politique. Son message est le suivant : vous n’avez pas le droit d’approuver l’interdiction de porter des signes ostentatoires pour les infirmières, les enseignants, les fonctionnaires etc comme le propose la Charte à Drainville. Si vous vous opposez à ce que je porte le voile pendant mes heures de travail, vous n’aurez pas le service auquel vous avez droit et en plus vous serez blâmé par le Protecteur du citoyen et la commissaire aux plaintes. Ces hautes autorités n’ont manifestement pas vu ou voulu voir la dimension politique de son geste égoïste et non fraternel.
L’islam authentique fait passer le service à autrui avant les réactions de prima donna. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, n’est-ce pas un principe universel que l’on retrouve dans les grandes religions du Livre ? En vertu de cette règle d’action, l’infirmière voilée n’aurait pas dû se sauver d’une menace qui n’existait pas. Ce qui doit être premier, c’est le service à rendre. Tout ce qui s’y oppose, tout ce qui le compromet, est à blâmer.
Si la religion ne rend pas plus fraternel et plus humain, à quoi sert-elle, je vous le demande ?
http://www.vigile.net/Elle-a-choisi-d-etre-une-musulmane
L’infirmière, s’en retourne aussitôt au CLSC sans donner les soins pour lesquels elle s’est déplacée. Elle justifiera son départ en disant qu’elle se sentait menacée.
Le monsieur devra attendre la fin de l’après-midi avant qu’une autre infirmière vienne changer son pansement.
La commissaire aux plaintes du CSSS déplorera que le patient ait dû attendre toute la journée la visite d’une seconde infirmière mais excusera le départ précipité de la première. Elle était en droit de le faire si elle se sentait menacée. Opinion reprise, début août, par le Protecteur du citoyen.
A mon avis, la Commissaire aux plaintes et le Protecteur du citoyen ont manqué de jugement. Le citoyen qui est ici à protéger, c’est le malade qui a besoin de soins. Ce n’est pas l’employée du CLSC qui est dans l’obligation de rendre un service.
Cette infirmière aurait dû faire passer son devoir d’infirmière avant ses susceptibilités de musulmane qui a eu une réaction de vierge offensée devant l’opinion d’un patient qui était contre le port d’un signe ostentatoire pour une employée de l’Etat pendant ses heures de travail. Et qui était donc pour la Charte des valeurs du gouvernement Marois.
J’irais même plus loin. Il est évident qu’elle a volontairement inventé une menace qui n’existait pas. j’en conclus que son inquiétude imaginaire était un geste politique. Son message est le suivant : vous n’avez pas le droit d’approuver l’interdiction de porter des signes ostentatoires pour les infirmières, les enseignants, les fonctionnaires etc comme le propose la Charte à Drainville. Si vous vous opposez à ce que je porte le voile pendant mes heures de travail, vous n’aurez pas le service auquel vous avez droit et en plus vous serez blâmé par le Protecteur du citoyen et la commissaire aux plaintes. Ces hautes autorités n’ont manifestement pas vu ou voulu voir la dimension politique de son geste égoïste et non fraternel.
L’islam authentique fait passer le service à autrui avant les réactions de prima donna. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, n’est-ce pas un principe universel que l’on retrouve dans les grandes religions du Livre ? En vertu de cette règle d’action, l’infirmière voilée n’aurait pas dû se sauver d’une menace qui n’existait pas. Ce qui doit être premier, c’est le service à rendre. Tout ce qui s’y oppose, tout ce qui le compromet, est à blâmer.
Si la religion ne rend pas plus fraternel et plus humain, à quoi sert-elle, je vous le demande ?
http://www.vigile.net/Elle-a-choisi-d-etre-une-musulmane
mercredi 10 septembre 2014
Si j’étais militant péquiste
Merci à Solange
Si j’étais militant péquiste
Où que je sois, je garde un œil quotidien sur l’actualité québécoise. J’observe cette pré-course au PQ en me demandant si la suite des choses amènera un certain retour aux sources ou la disparition pure et simple de ce qui a déjà été quelque chose comme un grand parti.
Si j’étais militant péquiste, je chercherais minimalement les attributs suivants chez le prochain primus inter pares:
- Engagement de tenir un congrès de refondation auquel les souverainistes, tous partis confondus, seraient invités. Non pas un congrès du PQ ouvert à tous, mais bien un congrès de refondation duquel naîtrait un nouveau grand parti souverainiste avec des gens de tous les horizons et toutes les ressources regroupées en son sein. Parce que la majorité nécessaire au projet ne se trouvera jamais dans l’un ou l’autre des sous-groupes (gauche, droite, jeunes, vieux) mais seulement dans l’ensemble.
- Engagement de faire en sorte que le Québec perçoive tous les impôts payés sur son territoire, soit un rapport d’impôt unique. Parce que le Québec est le seul au Canada à en avoir deux, entrainant des dédoublements administratifs se chiffrant en centaines de millions de dollars chaque année. Souverainiste ou fédéraliste, la situation actuelle ne peut être souhaitée par qui que ce soit.
- Engagement d’utiliser les sommes annuelles ainsi épargnées pour instaurer, de la petite enfance au doctorat, la gratuité scolaire balisée. Parce qu’on peut expliquer aux romantiques que c’est la meilleure façon d’avoir une société plus responsable et équitable, et aux homo economicus que c’est la meilleure façon d’avoir une société plus riche et productive. La santé passe par l’éducation. Des finances publiques saines passent par l’éducation. La protection de l’environnement passe par l’éducation. La paix sociale passe par l’éducation. De bons élus aussi.
- Engagement de procéder à une réforme du mode de scrutin pour y ajouter une composante de proportionnalité. Parce le système actuel ne respecte pas le vote populaire dans l’allocation des sièges. Il faudra un jour se soucier de faire passer un principe démocratique de base comme la représentativité avant la volonté détestable de bénéficier d’une alternance qui a trop étouffé l’imagination, détourné la recherche de l’intérêt collectif et neutralisé le renouveau politique.
Si j’étais militant péquiste, je souhaiterais aussi qu’on ne redonne pas au même équipage le Costa Concordia. Les naufrageurs «entourageux» seront toujours bienvenus comme passagers, mais pas trop près de la cabine du capitaine.
Je m’inquiéterais certainement qu’on propose de repousser l’audace à un deuxième mandat alors qu’elle n’aura jamais autant de traction qu’en arrivant au pouvoir. Retarder l’audace, c’est ne pas en avoir. Reporter une urgence, c’est ne pas la reconnaitre. Je crois fermement que les convictions assumées peuvent encore faire gagner des élections.
Il y a certes un niveau de difficulté beaucoup plus élevé à vouloir convaincre qu’à simplement identifier ce que les gens veulent entendre a priori. Dans le premier cas, c’est du leadership. Dans le deuxième, c’est avouer tristement qu’un robot-sondeur pourrait être le plus grand des chefs.
Si j’étais militant péquiste, au fond, je voudrais simplement du vrai leadership. Y en aura-t-il?
Si j’étais militant péquiste
Photo : Annik MH De Carufel Archives Le Devoir
Si j’étais militant péquiste, je chercherais minimalement les attributs suivants chez le prochain primus inter pares:
- Engagement de tenir un congrès de refondation auquel les souverainistes, tous partis confondus, seraient invités. Non pas un congrès du PQ ouvert à tous, mais bien un congrès de refondation duquel naîtrait un nouveau grand parti souverainiste avec des gens de tous les horizons et toutes les ressources regroupées en son sein. Parce que la majorité nécessaire au projet ne se trouvera jamais dans l’un ou l’autre des sous-groupes (gauche, droite, jeunes, vieux) mais seulement dans l’ensemble.
- Engagement de faire en sorte que le Québec perçoive tous les impôts payés sur son territoire, soit un rapport d’impôt unique. Parce que le Québec est le seul au Canada à en avoir deux, entrainant des dédoublements administratifs se chiffrant en centaines de millions de dollars chaque année. Souverainiste ou fédéraliste, la situation actuelle ne peut être souhaitée par qui que ce soit.
- Engagement d’utiliser les sommes annuelles ainsi épargnées pour instaurer, de la petite enfance au doctorat, la gratuité scolaire balisée. Parce qu’on peut expliquer aux romantiques que c’est la meilleure façon d’avoir une société plus responsable et équitable, et aux homo economicus que c’est la meilleure façon d’avoir une société plus riche et productive. La santé passe par l’éducation. Des finances publiques saines passent par l’éducation. La protection de l’environnement passe par l’éducation. La paix sociale passe par l’éducation. De bons élus aussi.
- Engagement de procéder à une réforme du mode de scrutin pour y ajouter une composante de proportionnalité. Parce le système actuel ne respecte pas le vote populaire dans l’allocation des sièges. Il faudra un jour se soucier de faire passer un principe démocratique de base comme la représentativité avant la volonté détestable de bénéficier d’une alternance qui a trop étouffé l’imagination, détourné la recherche de l’intérêt collectif et neutralisé le renouveau politique.
Si j’étais militant péquiste, je souhaiterais aussi qu’on ne redonne pas au même équipage le Costa Concordia. Les naufrageurs «entourageux» seront toujours bienvenus comme passagers, mais pas trop près de la cabine du capitaine.
Je m’inquiéterais certainement qu’on propose de repousser l’audace à un deuxième mandat alors qu’elle n’aura jamais autant de traction qu’en arrivant au pouvoir. Retarder l’audace, c’est ne pas en avoir. Reporter une urgence, c’est ne pas la reconnaitre. Je crois fermement que les convictions assumées peuvent encore faire gagner des élections.
Il y a certes un niveau de difficulté beaucoup plus élevé à vouloir convaincre qu’à simplement identifier ce que les gens veulent entendre a priori. Dans le premier cas, c’est du leadership. Dans le deuxième, c’est avouer tristement qu’un robot-sondeur pourrait être le plus grand des chefs.
Si j’étais militant péquiste, au fond, je voudrais simplement du vrai leadership. Y en aura-t-il?
samedi 19 juillet 2014
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes.
Merci Christine
TEXTE DE MARTIN NIEMÖLLER (1892 - 1984) S.V.P. ..... Prenez 2 minutes pour le lire !
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes.
Texte de Martin Niemöller (1892-1984)
Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
« Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.»
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas concernée.
L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour «la Paix et l'Amour» ?
Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
Aujourd'hui, des «experts» et des «têtes bien pensantes», ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam.
Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique», la «majorité silencieuse» y est étrangère et se terre.
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples,sont morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.
Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.
Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront à la passivité qui permettra l'expansion du problème.
Aussi, détendez-vous un peu et propagez largement ce message.
Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre...
«Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.»
«Texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau .. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine :
«Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.»
Albert Einstein
vendredi 28 février 2014
UN islamisme "laïcophobe" très militant
par Rakia Fourati, membre fondatrice de la Ligue tunisienne de la défense de la laïcité et des libertés (LDLL) et membre de l’association Égalité et Parité |
Après mon passage à l’Assemblée nationale pour défendre la charte de la laïcité, j’ai eu des menaces et de l’intimidation de la part de certains islamistes de Montréal, mais j’ai aussi eu des encouragements de plusieurs musulman-es qui disent que je les ai éclairé-es sur certaines notions qu’ils ou elles ignoraient. À la suite d’une petite enquête faite autour de moi et qui ne concerne que l’aspect de la charte de la laïcité et sa répercussion dans la communauté musulmane, j’ai distingué deux sortes d’approches.
1) Les personnes qui comprennent les principes de la laïcité, qui s’intègrent et s’adaptent facilement dans n’importe quelle société, ont en général une bonne culture (je ne parle pas du niveau d’instruction). Elles n’ont pas de préjugés religieux discriminatoires, elles sont dotées d’une grande personnalité et n’ont aucune gêne ni complexe à partager et épouser la culture du pays d’accueil et à y adapter la leur.
2) Les gens qui confondent laïcité, athéisme et mécréance et n’ont personne pour les éclairer sont vite récupérés par des islamistes. Ces derniers les parrainent et leur expliquent que la laïcité c’est la mécréance et éloigné de l’islam et que leur identité réside dans le port du voile, le rejet de l’occident et l’application de la charia.
On leur explique qu’être un bon musulman, c’est ne jamais critiquer, douter, ou contester les paroles de dieu, de Mohamed et du coran, de peur d’être dénigré, rejeté et exclu par leurs proches ici et dans leur pays d’origines. Certaines dames à qui j’ai parlé m’ont manifesté leur admiration de me voir mener la vie et exprimer les idées que je souhaite. D’autres m’ont avoué qu’elles ne portaient pas le foulard dans leur pays d’origine et qu’elles le portent ici par intimidation depuis la présentation de la charte des valeurs.
Certaines m’ont confié qu’elles luttaient contre les islamistes chez elles mais qu’elles se sentent obligées d’être solidaires et de combattre avec eux ici parce qu’ils leur ont fait croire que l’islam serait en danger si la laïcité était instaurée. Certains ont eu le courage de me demander si la charte allait interdire la religion musulmane au Québec !!!
Les gens avec qui j’ai discuté m’ont demandé si je n’avais pas l’impression de me renier ou de renier ma religion et mes origines en défendant la laïcité, en m’investissant avec les « Janette » et en défendant les valeurs québécoises. Une dame m’a demandé ce que veut dire la laïcité. Je lui ai expliqué que « c’est la séparation de l’État et de la religion ». Je lui ai dit : « Vous, vous pouvez continuer à être de bons musulmans pour aller au paradis, et nous, les laïques, nous nous occupons de la protection de vos acquis, la défense de vos droits et la sauvegarde de votre dignité. Ainsi vos maris ne pourront jamais vous répudier, ni en épouser une autre, ni vous imposer leurs lois. »
Elle a ri et m’a remerciée de l’avoir éclairée en m’avouant que son mari l’a prévenue de ne jamais parler aux laïques parce qu’ils sont mécréant-es.
Inutiles de préciser que toutes ces craintes et ces psychoses sont l’œuvre des islamistes qui ont monté les musulman-es contre la laïcité, la charte et les lois de l’État afin d’imposer ultérieurement leur charia, comme ils le font actuellement dans plusieurs pays et en se basant sur la Déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire le 5 août 1990.
L’article 24 de cette Déclaration stipule : « Tous les droits et libertés énoncés dans la Déclaration sont soumis à la charia islamique », et l’article 19 : « Il n’y aura pas de crime ou de peine, sauf tel que prévu dans la charia ».
L’auteure
Rakia Fourati est co-signataire de la lettre des Janette, membre de l’Association Égalité et Parité, membre de la Ligue tunisienne pour la défense de la laïcité et des libertés, et psychothérapeute à la retraite.
Mis en ligne sur Sisyphe, le 27 février 2014
vu ici
jeudi 27 février 2014
«À ceux qui comparent le bikini et le hijab, je dis Fuck You!» (Alala, une ex musulmane)
Ce commentaire de Alala (du groupe Muslim & Exmuslim Women for Secularism) a été posté sur la page Facebook de Marwa, une ex musulmane chiite qui s'est enfuie du Sud Liban et vit maintenant aux États-Unis.
Marwa tient un blogue et une page Facebook intitulés : Between a Veil and a Dark Place. Elle s'y présente comme une ex-musulmane qui blogue et partage des informations sur l'islam, le Moyen-Orient, l'apostasie et l'athéisme.
Sur son blogue, elle raconte l'oppression des femmes par le Hezbollah. Si vous lisez l'anglais, son texte What it is like to grow up in Hezbollah culture, très bien écrit et d'une grande richesse, vaut le détour! On est bien loin de l'image idyllique et superficielle du Hezbollah présentée par Rima («inclusive») Demanins dans La Presse sous le titre: Je suis une terroriste.
Marwa avait 16 ans sur cette photo prise au Liban:
Ça me dépasse complètement quand des gens assimilent le hijab et d’autres formes de voile au bikini ou à d’autres vêtements «suggestifs». Cette comparaison révèle tout simplement leur position de privilège et leur manque total de compréhension de la force, de la violence et du contrôle associés au hijab, au niqab, à la burka et à la culture générale de la modestie. Ça me révolte, car en comparant les deux habillements, ces gens tentent de faire croire que l’oppression des femmes en Orient et en Occident est en quelque sorte la «même», et s’équivaut. C'est le comble du déni. Ça me révolte encore plus quand des gens ayant vécu toute leur vie en Occident assimilent les deux situations. Cela expose réellement leur situation de privilège.
BULLETIN D’INFORMATION : Oui, l'oppression des femmes dans les pays à majorité musulmane est - et de loin -, bien pire, beaucoup plus systématique, beaucoup plus prescrite par les lois, beaucoup plus justifiée, beaucoup moins contestée que ce que peut connaître n’importe quelle femme en Occident. Oui, il est vrai que l'Occident a des problèmes innombrables concernant l'égalité des sexes, et il y a place à amélioration. Mais quand vous dites que l'oppression des femmes en Occident est pratiquement la «même», vous démontrez un incroyable manque de respect pour le sort de celles qui, comme moi, se sont enfuies ou cherchent à s’enfuir d’enfers encore bien pires. Être honnête avec vous-mêmes sur le fait qu’une personne puisse vivre une situation pire que la vôtre NE signifie PAS que vous devez occulter les problèmes de votre propre pays ; l’honnêteté à ce sujet est importante car entretenir des idées illusoires n’aide pas la cause.
Il est essentiel de reconnaître que malgré tous les problèmes en Occident, les femmes vivant dans la plupart de ces pays ont une plus grande liberté de choix. Oui, la mode et l’habillement sont «dictés» dans une certaine mesure par les médias et la pression des pairs, mais c’est la femme elle-même qui décide de s’y conformer (et dans quelle mesure) ou pas. Personne ne lui dit qu'elle sera tuée ou autrement arrêtée. Il y a une pression des pairs, mais cette pression n’est pas assortie de violence. Cette liberté de choix est vraiment importante. Avoir la loi de son côté fait une ÉNORME différence. Beaucoup de femmes en provenance des pays à majorité musulmane ont découvert leurs libertés et leur pouvoir de faire leurs propres choix seulement après leur arrivée en Occident, et c’est extrêmement offensant qu’on sape complètement ces découvertes et ces luttes en disant : «La condition des femmes n'est pas mieux en Occident, c’est la même chose». J’ai vraiment envie de hurler: Fuck you !
Je présume que ceux et celles qui disent ce genre de choses n’ont jamais su ce que représentent des libertés aussi basiques que pouvoir choisir de porter ce que tu veux; coucher avec qui tu veux; divorcer quand tu veux; épouser qui tu veux; ne pas te marier si c'est ton choix; travailler si tu le veux, et sortir de la maison quand tu le veux… Je présume que les personnes qui assimilent l’oppression des femmes dans les pays à majorité musulmane avec la situation des femmes en Occident n’ont JAMAIS été privées de ces libertés, elles n’ont jamais eu à se battre pour les obtenir, et elles n’ont jamais eu à fuir un pays où elles ont vécu toute leur vie pour jouir de ces libertés.
À tous ceux et celles qui pensent de cette manière, je dis: Fuck you !
~Alala
Source : Commentaire de Alala sur la page Facebook Between a Veil and a Dark Place
Traduction par Poste de veille
http://www.postedeveille.ca/2014/02/a-ceux-qui-comparent-le-bikini-et-le-hijab-je-dis-fuck-you.html
Marwa tient un blogue et une page Facebook intitulés : Between a Veil and a Dark Place. Elle s'y présente comme une ex-musulmane qui blogue et partage des informations sur l'islam, le Moyen-Orient, l'apostasie et l'athéisme.
Sur son blogue, elle raconte l'oppression des femmes par le Hezbollah. Si vous lisez l'anglais, son texte What it is like to grow up in Hezbollah culture, très bien écrit et d'une grande richesse, vaut le détour! On est bien loin de l'image idyllique et superficielle du Hezbollah présentée par Rima («inclusive») Demanins dans La Presse sous le titre: Je suis une terroriste.
Marwa avait 16 ans sur cette photo prise au Liban:
Ça me dépasse complètement quand des gens assimilent le hijab et d’autres formes de voile au bikini ou à d’autres vêtements «suggestifs». Cette comparaison révèle tout simplement leur position de privilège et leur manque total de compréhension de la force, de la violence et du contrôle associés au hijab, au niqab, à la burka et à la culture générale de la modestie. Ça me révolte, car en comparant les deux habillements, ces gens tentent de faire croire que l’oppression des femmes en Orient et en Occident est en quelque sorte la «même», et s’équivaut. C'est le comble du déni. Ça me révolte encore plus quand des gens ayant vécu toute leur vie en Occident assimilent les deux situations. Cela expose réellement leur situation de privilège.
BULLETIN D’INFORMATION : Oui, l'oppression des femmes dans les pays à majorité musulmane est - et de loin -, bien pire, beaucoup plus systématique, beaucoup plus prescrite par les lois, beaucoup plus justifiée, beaucoup moins contestée que ce que peut connaître n’importe quelle femme en Occident. Oui, il est vrai que l'Occident a des problèmes innombrables concernant l'égalité des sexes, et il y a place à amélioration. Mais quand vous dites que l'oppression des femmes en Occident est pratiquement la «même», vous démontrez un incroyable manque de respect pour le sort de celles qui, comme moi, se sont enfuies ou cherchent à s’enfuir d’enfers encore bien pires. Être honnête avec vous-mêmes sur le fait qu’une personne puisse vivre une situation pire que la vôtre NE signifie PAS que vous devez occulter les problèmes de votre propre pays ; l’honnêteté à ce sujet est importante car entretenir des idées illusoires n’aide pas la cause.
Il est essentiel de reconnaître que malgré tous les problèmes en Occident, les femmes vivant dans la plupart de ces pays ont une plus grande liberté de choix. Oui, la mode et l’habillement sont «dictés» dans une certaine mesure par les médias et la pression des pairs, mais c’est la femme elle-même qui décide de s’y conformer (et dans quelle mesure) ou pas. Personne ne lui dit qu'elle sera tuée ou autrement arrêtée. Il y a une pression des pairs, mais cette pression n’est pas assortie de violence. Cette liberté de choix est vraiment importante. Avoir la loi de son côté fait une ÉNORME différence. Beaucoup de femmes en provenance des pays à majorité musulmane ont découvert leurs libertés et leur pouvoir de faire leurs propres choix seulement après leur arrivée en Occident, et c’est extrêmement offensant qu’on sape complètement ces découvertes et ces luttes en disant : «La condition des femmes n'est pas mieux en Occident, c’est la même chose». J’ai vraiment envie de hurler: Fuck you !
Je présume que ceux et celles qui disent ce genre de choses n’ont jamais su ce que représentent des libertés aussi basiques que pouvoir choisir de porter ce que tu veux; coucher avec qui tu veux; divorcer quand tu veux; épouser qui tu veux; ne pas te marier si c'est ton choix; travailler si tu le veux, et sortir de la maison quand tu le veux… Je présume que les personnes qui assimilent l’oppression des femmes dans les pays à majorité musulmane avec la situation des femmes en Occident n’ont JAMAIS été privées de ces libertés, elles n’ont jamais eu à se battre pour les obtenir, et elles n’ont jamais eu à fuir un pays où elles ont vécu toute leur vie pour jouir de ces libertés.
À tous ceux et celles qui pensent de cette manière, je dis: Fuck you !
~Alala
Source : Commentaire de Alala sur la page Facebook Between a Veil and a Dark Place
Traduction par Poste de veille
http://www.postedeveille.ca/2014/02/a-ceux-qui-comparent-le-bikini-et-le-hijab-je-dis-fuck-you.html
Dans les sociétés bigotes musulmanes il n’y a pas de démocratie qui tienne
Le Bigotisme et la démocratie ou l’overdose de la religion est la seule voie pour une hypothétique vie meilleure dans l’au-delà
Chez les peuples bigots faisant de la surconsommation de la religion
leur seule norme d’existence, on vit la mort pendant la vie et on vit la
vie après la mort. Obsédés par le Jour du dernier, la Résurrection,
l’Enfer et le Paradis. La vie sur terre est une simple préparation à la
vie céleste et éternelle. On ne se projette pas dans la vie sur terre et
ses oripeaux démocratiques on se projette dans la mort et ses oripeaux
fantasmagoriques, jouissifs et orgiaques. Toute autre alternative, fruit
de la raison humaine est prohibée par l’ordre bigot qui ne reconnait
que les règles d’essence divine.
Le despotisme théocratique reste ainsi la seule voie à ces peuples qui font de leur vie un don à leur mort symbolisée par le sacrifice d’Abraham. Entre le culte de la mort de la vie et le culte de la démocratie, ce paradis sur terre, les bigots ne feront pas le sacrifice de l’illusion du paradis et ses bienfaits au profit du monde réel qui est en rupture avec le monde fantasmé et imaginée par la littérature sacrée. Au point qu’ils assimilent le progressisme libérateur et émancipateur à une hérésie vouant ses partisans aux braises éternelles de l’enfer.
La vie est le laboratoire de la mort pour préparer la Grande Rencontre avec le Grand Juge. Les bigots ne se représentent pas le monde autrement qu’à travers le prisme étroit, réducteur du sacré qui est leur seule norme sociale, politique et intellectuelle qui ne tolère aucune autre source de pensée qui n’a pas un caractère canon comme c’est le cas de la Démocratie, cette œuvre humaine par excellence et jugée subséquemment illicite par la théocratie bigote. Seul le Grand Architecte et législateur est à même de guider leurs pas vers la voie que Lui et Lui seul juge adéquate pour les amener vers le Grand Soir.
Or, la démocratie a un handicap majeur est justement le fait qu’elle risque de les détourner de la voie de Dieu. Eux qui vivent dans la crainte pathologique de perdre la clémence de Dieu et tutti quanti, ils ne vont pas perdre leurs âmes pour emprunter les chemins de lac Démocratie. La voie du Seigneur est incompatible avec la voie de la Démocratie qu’ils ne se privent pas de pervertir par opportunisme comme c’est le cas actuellement tant en Égypte qu’en Tunisie. La Démocratie est pour les bigots ce que la consommation de la viande de porc l’est pour les Musulmans.
Nonobstant leurs caractères diamétralement opposés, ce qui est vertu pour l’un est un vice pour l autre. Tels que les principes chers à la Démocratie, la tolérance, l’égalité des sexes, l’égalité des droits et des devoirs indépendamment des origines et des sexes, le positivisme juridique, l’État de droit, la justice pour tous, le vivre ensemble, la souveraineté populaire, la fraternité non sélective, le refus du racisme et de l’antisémitisme, la citoyenneté etc.
Autant de valeurs considérées comme illicites dans une société bigote. Société d’apartheid fondé sur le sexe, la pureté de la foi, la croyance, de discrimination raciale, la soumission et la fidélité. Absolue à l’Être suprême. Elle est hermétique, monolithique et au pouvoir monopolistique de la gentry religieuse, une noblesse religieuse non titrée mais autoproclamée. En conclusion la démocratie libère et émancipe, le bigotisme castre et aliène. La démocratie ne se frayera jamais son chemin dans une société bigote tant que celle-ci continue à subir le poids de la religion. Une société humaine à l’écoute de la voie de Dieu ne sera jamais réceptive à la voie des hommes à l’instar de la controverse entre Ibn Roschd connu sous le nom d Averoes et al Ghazali. Controverse plus que jamais d’actualité dans les sociétés bigotes islamisées. Où la raison rationnelle passe pour être l’ennemie à abattre de peur qu’elle éclaire le visage obscur de la passion hystérique et irrationnelle maitresse de la vie des bigots.
Appendice, définition du bigotisme selon GEORGES VIDAL.
vu ici
Le despotisme théocratique reste ainsi la seule voie à ces peuples qui font de leur vie un don à leur mort symbolisée par le sacrifice d’Abraham. Entre le culte de la mort de la vie et le culte de la démocratie, ce paradis sur terre, les bigots ne feront pas le sacrifice de l’illusion du paradis et ses bienfaits au profit du monde réel qui est en rupture avec le monde fantasmé et imaginée par la littérature sacrée. Au point qu’ils assimilent le progressisme libérateur et émancipateur à une hérésie vouant ses partisans aux braises éternelles de l’enfer.
La vie est le laboratoire de la mort pour préparer la Grande Rencontre avec le Grand Juge. Les bigots ne se représentent pas le monde autrement qu’à travers le prisme étroit, réducteur du sacré qui est leur seule norme sociale, politique et intellectuelle qui ne tolère aucune autre source de pensée qui n’a pas un caractère canon comme c’est le cas de la Démocratie, cette œuvre humaine par excellence et jugée subséquemment illicite par la théocratie bigote. Seul le Grand Architecte et législateur est à même de guider leurs pas vers la voie que Lui et Lui seul juge adéquate pour les amener vers le Grand Soir.
Or, la démocratie a un handicap majeur est justement le fait qu’elle risque de les détourner de la voie de Dieu. Eux qui vivent dans la crainte pathologique de perdre la clémence de Dieu et tutti quanti, ils ne vont pas perdre leurs âmes pour emprunter les chemins de lac Démocratie. La voie du Seigneur est incompatible avec la voie de la Démocratie qu’ils ne se privent pas de pervertir par opportunisme comme c’est le cas actuellement tant en Égypte qu’en Tunisie. La Démocratie est pour les bigots ce que la consommation de la viande de porc l’est pour les Musulmans.
Nonobstant leurs caractères diamétralement opposés, ce qui est vertu pour l’un est un vice pour l autre. Tels que les principes chers à la Démocratie, la tolérance, l’égalité des sexes, l’égalité des droits et des devoirs indépendamment des origines et des sexes, le positivisme juridique, l’État de droit, la justice pour tous, le vivre ensemble, la souveraineté populaire, la fraternité non sélective, le refus du racisme et de l’antisémitisme, la citoyenneté etc.
Autant de valeurs considérées comme illicites dans une société bigote. Société d’apartheid fondé sur le sexe, la pureté de la foi, la croyance, de discrimination raciale, la soumission et la fidélité. Absolue à l’Être suprême. Elle est hermétique, monolithique et au pouvoir monopolistique de la gentry religieuse, une noblesse religieuse non titrée mais autoproclamée. En conclusion la démocratie libère et émancipe, le bigotisme castre et aliène. La démocratie ne se frayera jamais son chemin dans une société bigote tant que celle-ci continue à subir le poids de la religion. Une société humaine à l’écoute de la voie de Dieu ne sera jamais réceptive à la voie des hommes à l’instar de la controverse entre Ibn Roschd connu sous le nom d Averoes et al Ghazali. Controverse plus que jamais d’actualité dans les sociétés bigotes islamisées. Où la raison rationnelle passe pour être l’ennemie à abattre de peur qu’elle éclaire le visage obscur de la passion hystérique et irrationnelle maitresse de la vie des bigots.
Appendice, définition du bigotisme selon GEORGES VIDAL.
BIGOTISME n. m.
"Caractère de ce qui est bigot, c’est-à-dire d’une dévotion outrée, étroite, ridicule. Le bigotisme sévit surtout chez la gent féminine, et en particulier dans les campagnes. Esprits faibles et mesquins, les bigots ont subi l’ascendant dominateur des hommes noirs et, justifiant le proverbe : « Mieux vaut avoir à faire à Dieu qu’à ses saints », sont devenus plus intransigeants que les vautours d’église. Pour l’espèce sinistre des bigots tout ce qui est lumière, liberté, joie ou vie ample est un crime. Leur intelligence bornée ne voit pas plus loin que la sacristie ou le confessionnal. Le soleil et l’amour, le rire et la gaieté, les initiatives hardies et la générosité, tout les choque. Ils vouent à l’enfer tous ceux qui ne partagent pas leur vie monotone et terne. Ils s’indignent contre les mœurs du siècle avec une pruderie comique. Cela ne les empêche pas d’ailleurs d’être bien souvent des amateurs de débauche ; mais, hypocrites, ils savent dissimuler leurs vices sous leurs sempiternelles prières. Ce ne sont pas les plaisirs qu’ils haïssent, mais la franchise dans les plaisirs. Ils sont les ennemis jurés de tout progrès, de toute idée noble. Par contre, il n’est pas de routine ou de pensée étroite dont ils ne se fassent les défenseurs acharnés. Ce sont les auxiliaires de toute réaction. C’est pour cela que les anarchistes ne cesseront de combattre ce fléau qu’est le bigotisme et sa cause première : la religion."vu ici
mardi 25 février 2014
Le soulèvement des femmes du monde arabe passe par Facebook
Une page Facebook connaît un succès grandissant grâce à une initiative simple : une photo, un message. Le but est de ne pas être les oubliées de la révolution arabe.
Chaque femme du monde arabe est invitée à se photographier avec une pancarte "Je suis pour le soulèvement de la femme arabe parce que..."
"Le soulèvement des femmes dans le monde arabe", c'est le nom de cette page Facebook qui réunit près de 60 000 personnes. La page a été créée par en octobre 2011 par deux Libanaises, une Egyptienne et une Palestinienne. Elle connaît un succès grandissant grâce à une campagne appelant les femmes du monde arabe à diffuser leurs photos et leurs revendications sur Facebook, comme le rapporte France Info, le vendredi 2 novembre.
"L'idée de départ était de créer un réseau de communication entre les femmes du monde arabe après la révolution. Et puis c'était aussi en réaction au fait que les droits des femmes étaient un peu les oubliés de la révolution", explique Yalda Ounès, l'une des créatrices de cette page au site des étudiants de l'école journalisme de Sciences po.
Pour mieux faire entendre leur message, elles lancent une campagne en 2012. Elles demandent à chacune de se prendre en photo, brandissant un panneau sur lequel on peut lire "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que..." et chacune des femmes décrit une raison qui lui est personnelle. Le but : "Plus les femmes verront cette page et enverront les photos, plus il y aura une prise de conscience commune de la lutte pour le droit des femmes", précisait Yalda Ounès. Autre avantage de cette campagne, la diffusion d'information, telle qu'une loi restrictive pour les femmes spécifique à un pays.
Défouloir
Depuis les messages des femmes (et de certains hommes soutenant la cause) arrivent de tout le monde arabe et les revendications font mouche : "pouvoir être instruite et lire" ; "avoir le droit de porter de la couleur" ; "sentir le vent dans ses cheveux" ; "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que c'est moi qui décide de ce que je suis et qui je suis", peut-on aussi lire sur l'une des photos. D'autres encore évoquent les viols et les violence subies.
Consciente que cette page ne changera rien au sort des femmes dans l'immédiat, l'une des créatrices de la page se réjouit au micro de France Info qu'elle serve au moins de "défouloir" pour les femmes. Cette campagne de photo ne devait durer qu'une semaine selon France Info, mais face au succès, l'opération est prolongée.
http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/le-soulevement-des-femmes-du-monde-arabe-passe-par-facebook_164449.html
Chaque femme du monde arabe est invitée à se photographier avec une pancarte "Je suis pour le soulèvement de la femme arabe parce que..."
"Le soulèvement des femmes dans le monde arabe", c'est le nom de cette page Facebook qui réunit près de 60 000 personnes. La page a été créée par en octobre 2011 par deux Libanaises, une Egyptienne et une Palestinienne. Elle connaît un succès grandissant grâce à une campagne appelant les femmes du monde arabe à diffuser leurs photos et leurs revendications sur Facebook, comme le rapporte France Info, le vendredi 2 novembre.
"L'idée de départ était de créer un réseau de communication entre les femmes du monde arabe après la révolution. Et puis c'était aussi en réaction au fait que les droits des femmes étaient un peu les oubliés de la révolution", explique Yalda Ounès, l'une des créatrices de cette page au site des étudiants de l'école journalisme de Sciences po.
Pour mieux faire entendre leur message, elles lancent une campagne en 2012. Elles demandent à chacune de se prendre en photo, brandissant un panneau sur lequel on peut lire "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que..." et chacune des femmes décrit une raison qui lui est personnelle. Le but : "Plus les femmes verront cette page et enverront les photos, plus il y aura une prise de conscience commune de la lutte pour le droit des femmes", précisait Yalda Ounès. Autre avantage de cette campagne, la diffusion d'information, telle qu'une loi restrictive pour les femmes spécifique à un pays.
Défouloir
Depuis les messages des femmes (et de certains hommes soutenant la cause) arrivent de tout le monde arabe et les revendications font mouche : "pouvoir être instruite et lire" ; "avoir le droit de porter de la couleur" ; "sentir le vent dans ses cheveux" ; "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que c'est moi qui décide de ce que je suis et qui je suis", peut-on aussi lire sur l'une des photos. D'autres encore évoquent les viols et les violence subies.
Consciente que cette page ne changera rien au sort des femmes dans l'immédiat, l'une des créatrices de la page se réjouit au micro de France Info qu'elle serve au moins de "défouloir" pour les femmes. Cette campagne de photo ne devait durer qu'une semaine selon France Info, mais face au succès, l'opération est prolongée.
http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/le-soulevement-des-femmes-du-monde-arabe-passe-par-facebook_164449.html
Elle pose sans voile, Facebook censure sa photo
Dana, une jeune Egyptienne, a posté sur le réseau social une photo pour soutenir "le soulèvement des femmes dans le monde arabe".
Une page Facebook invite les femmes du monde arabe à dénoncer les oppressions qu'elles subissent dans leur pays. Cette page, intitulée "Le soulèvement des femmes dans le monde arabe", réunit près de 60 000 personnes.
Les femmes à l'origine de l'initiative demandent aux femmes de se prendre en photo, brandissant un panneau sur lequel on peut lire "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que..."
Un cliché jugé outrageant
Dana, une jeune égyptienne, a posté sur le réseau social une photo d'elle sans voile. elle brandit son passeport à bout de bras. Sur la photo du document, la jeune Egyptienne est voilée. En dessous, elle a écrit "je soutiens le soulèvement des femmes du monde arabe parce que pendant vingt ans, je n'ai pas été autorisée à sentir le vent dans mes cheveux".
Suite à de nombreuses plaintes jugeant la photo outrageante, le cliché a été censuré, le compte bloqué pendant vingt-quatre heures. Cette décision du réseau social a provoqué la colère des internautes qui ont posté de très nombreux messages de soutien à Dana.
http://www.francetvinfo.fr/internet/facebook/video-elle-pose-sans-voile-facebook-censure-sa-photo_164671.html
Une page Facebook invite les femmes du monde arabe à dénoncer les oppressions qu'elles subissent dans leur pays. Cette page, intitulée "Le soulèvement des femmes dans le monde arabe", réunit près de 60 000 personnes.
Les femmes à l'origine de l'initiative demandent aux femmes de se prendre en photo, brandissant un panneau sur lequel on peut lire "Je suis pour le soulèvement de la femme dans le monde arabe parce que..."
Un cliché jugé outrageant
Dana, une jeune égyptienne, a posté sur le réseau social une photo d'elle sans voile. elle brandit son passeport à bout de bras. Sur la photo du document, la jeune Egyptienne est voilée. En dessous, elle a écrit "je soutiens le soulèvement des femmes du monde arabe parce que pendant vingt ans, je n'ai pas été autorisée à sentir le vent dans mes cheveux".
Suite à de nombreuses plaintes jugeant la photo outrageante, le cliché a été censuré, le compte bloqué pendant vingt-quatre heures. Cette décision du réseau social a provoqué la colère des internautes qui ont posté de très nombreux messages de soutien à Dana.
http://www.francetvinfo.fr/internet/facebook/video-elle-pose-sans-voile-facebook-censure-sa-photo_164671.html
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Des affirmations trompeuses
En réplique à un article d’Elsy Fneiche, le texte suivant, dont on a retranché les deux derniers paragraphes, a été publié dans le journal La Presse du 25 février 2014.
En voici la version intégrale:
Je souhaite ici revenir sur les propos qu’Elsy Fneiche a tenus à mon égard le 17 février 2014 dans son article intitulé «Déchirés entre deux cultures».
Elsy Fneiche affirme que j’accuse les intervenantes musulmanes de vouloir infiltrer le système pour propager l’islamisation, ce qui constitue une propagande de peur, et menace les interventions permettant aux jeunes de s’intégrer à la société québécoise. À quoi se réfère-t-elle au juste?
Lors de mon passage à la Commission parlementaire sur le projet de loi 60, j’ai présenté une photo d’Amir Khadir assistant à une rencontre de l’Association Bridges, où les hommes étaient séparés des femmes voilées, Amir Khadir étant assis du côté des hommes. J’ai précisé que cette association de jeunes musulmans, était dirigée par l’imam Ali Sbeiti du Centre communautaire musulman de Montréal, une mosquée où l’on fait prêter serment à des fillettes de 7 ans de porter le hijab.
Puis lors d’une émission de 24/60, à laquelle Elsy Fneiche et moi-même participions, j’ai affirmé qu’elle faisait partie de l’Association des jeunes libanais musulmans liée à cette même mosquée.
Ce sont des faits et non de la propagande de peur, démontrant que l’on impose le voile à des fillettes alors que l’on veut nous convaincre qu’il est un choix. Des faits qui illustrent que des militants islamistes sont actifs au Québec et que ce sont eux, et non mes révélations, qui menacent l’intégration des jeunes.
L’article laisse croire que j’accuse les intervenantes musulmanes oeuvrant en milieu scolaire alors que je n’ai jamais abordé ce sujet.
Elsy Fneiche est orthopédagogue mais lorsqu’elle s’est rendue à Hérouxville en 2007 avec une délégation de femmes et lorsqu’elle s’est retrouvée en 2009, élue au sein du comité exécutif du NPD de Montréal-Nord, ce n’était sûrement pas pour faire de l’orthopédagogie!
Malheureusement le manque de rigueur et les affirmations insidieuses d’Elsy Fneiche ont porté atteinte à ma réputation et à ma crédibilité.
http://louisemailloux.wordpress.com/2014/02/25/des-affirmations-trompeuses/
Je souhaite ici revenir sur les propos qu’Elsy Fneiche a tenus à mon égard le 17 février 2014 dans son article intitulé «Déchirés entre deux cultures».
Elsy Fneiche affirme que j’accuse les intervenantes musulmanes de vouloir infiltrer le système pour propager l’islamisation, ce qui constitue une propagande de peur, et menace les interventions permettant aux jeunes de s’intégrer à la société québécoise. À quoi se réfère-t-elle au juste?
Lors de mon passage à la Commission parlementaire sur le projet de loi 60, j’ai présenté une photo d’Amir Khadir assistant à une rencontre de l’Association Bridges, où les hommes étaient séparés des femmes voilées, Amir Khadir étant assis du côté des hommes. J’ai précisé que cette association de jeunes musulmans, était dirigée par l’imam Ali Sbeiti du Centre communautaire musulman de Montréal, une mosquée où l’on fait prêter serment à des fillettes de 7 ans de porter le hijab.
Puis lors d’une émission de 24/60, à laquelle Elsy Fneiche et moi-même participions, j’ai affirmé qu’elle faisait partie de l’Association des jeunes libanais musulmans liée à cette même mosquée.
Ce sont des faits et non de la propagande de peur, démontrant que l’on impose le voile à des fillettes alors que l’on veut nous convaincre qu’il est un choix. Des faits qui illustrent que des militants islamistes sont actifs au Québec et que ce sont eux, et non mes révélations, qui menacent l’intégration des jeunes.
L’article laisse croire que j’accuse les intervenantes musulmanes oeuvrant en milieu scolaire alors que je n’ai jamais abordé ce sujet.
Elsy Fneiche est orthopédagogue mais lorsqu’elle s’est rendue à Hérouxville en 2007 avec une délégation de femmes et lorsqu’elle s’est retrouvée en 2009, élue au sein du comité exécutif du NPD de Montréal-Nord, ce n’était sûrement pas pour faire de l’orthopédagogie!
Malheureusement le manque de rigueur et les affirmations insidieuses d’Elsy Fneiche ont porté atteinte à ma réputation et à ma crédibilité.
http://louisemailloux.wordpress.com/2014/02/25/des-affirmations-trompeuses/
Le talon d’Achille de l’islam, c’est le voile
Les observateurs et chroniqueurs occidentaux de l’époque soulignèrent, certes, l’importance et la portée de cet acte, se félicitèrent du fait qu’il ouvrait la voie à l’émancipation de la femme et son occidentalisation, mais rares sont ceux qui comprirent la réelle motivation du réformateur turque.
Pour Ataturk, le voile, manifestation absolue de l’aliénation de la femme porte en lui tout le despotisme du califat ottoman et avant lui du califat arabo-musulman. La femme, objet de plaisir est porteuse de toutes les impuretés et par sa morphologie suscite les désirs et fantasmes des hommes. Tolérée comme génitrice, elle doit être totalement effacée par le voile et la relégation dans le foyer familial puis marital sous la responsablité du père et des frères puis sous celle du mari. Inégalité totale entre l’homme et la femme, ségrégation parfaitement organisées et traduites dans les coutumes et les usages et bien entendu dans la tradition musulmane et la charia. Véritable statut d’infériorité et de domination validé par toute la législation.
En imposant l’interdiction du voile, Attaturk neutralisa la charia et entraina toute une série de conséquences dont la plus importante: la fin de la domination crapuleuse de la femme et son irruption dans l’espace public
Toutes les lois laïques et la constitition même qui inscrivait la laicité en tant que valeur essentielle seraient inopérantes sans la reconnaissance de l’égalité des droits entre femmes et hommes. et sans leur application stricte.
Il faut cependant souligner que contrairement au manque de volonté politique de nos gouvernants, la loi fut implacablement appliquée en Turquie pour le plus grand bien de tous. Depuis 1923, date de cette révolution turque, tous les pays arabes ont vécu cela comme une offence, un affront et jurèrent implicitement de rétablir, un jour le Grand califat, d’abattre la démocratie et la laïcité, responsables selon eux de toutes les faiblesses, de la décadence des bonnes moeurs et de la perversion des femmes.
Il est certes important de dénoncer la mosquée comme bastion avancée de l’islamisation et l’état français soumis indirectement au versement d’une véritable dime aux mosquées, seules habilités à délivrer les certifications pour l’abattage hallal. ce qui revient, contrairement aux lois à un financement du culte.
Il est certes important de demander l’arrêt de l’immigration en provenance de pays reconnus musulmans ou assimilés, le reflux de tous ceux qui refusent nos lois valeurs et principes et tout imman formé ou rémunéré par l’étranger qui abuserait de sa responsabilité morale en se transformant en prêcheur djihadiste.
Il est certes important d’imposer, comme dans certains pays, des préalables à toute naturalisation tels la langue, la laicité, notre histoire et nos valeurs, notre mode de vie, le sens profond de la Marseillaise ainsi que la déclaration des droits de l’Homme.
Il est certe important de demander et même d’exiger l’interdiction de l’abattage hallal interdit par la loi car la souffrance animale est insupportable pour nous tous.
MAIS…. il faut absolument comprendre que cet islam a une seule faiblesse : le VOILE.
C’est son talon d’Achille. Dévoilez ses femmes, forcez-les à l’occidentalisation, elles s’émanciperont de cet enfer dans lequel elles sont tenues de vivre depuis des siècles ET NOUS REMERCIERONT.
Rappelez-vous Aragon et Ferrat : « la femme est l’avenir de l’homme» ET bien, son émancipation sera un coup fatal à cet islam qui tente de nous polluer.
Le seul poison violent capable d’anéantir ce fatras d’obscurantisme c’est l’égalité des droits entre femmes et hommes. C’est le meilleur axe des luttes à mener: forcer l’état à appliquer avec vigueur la loi de 1905 : comme Martin Luther King, j’ai fait un rêve.
Marc Mardas
vu ici
Québec inclusif » et le syndrome des trois singes
Y a pas de problème, la « charte » est inutile et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, clament depuis des mois les anti-charte de Québec inclusif. On peut dire qu’ils souffrent du syndrome des trois singes: ils ne voient rien, n’entendent rien et ne disent rien qui risque de déplaire aux intégristes.
J’emprunte cette image des trois singes à Fatoumata Sidibé, une députée belge musulmane et démocrate, que l’on peut entendre à cette émission de Désautels le dimanche (12 janvier, 11h07). Tout ce qu’elle dit sur la situation en Belgique peut s’appliquer au refus de voir la réalité manifesté par nos inclusifs, mieux nommés « inclusivistes » (notez comment Désautels cherche à marginaliser les propos de la députée).
Si Québec inclusif avait besoin d’un nouveau cas pour se réveiller, Lise Payette vient de nous en donner un dans une récente émission des Francs tireurs (à la 11°e minute): à l’Institut de gériatrie de Montréal, une infirmière musulmane voilée a refusé de lui faire sa toilette parce que sa religion lui interdit de toucher les parties génitales d’une autre personne!
Suite à la diffusion de cette entrevue, un autre cas de même nature a été signalé à Richard Martineau : à l’hôpital Jean-Talon, une infirmière voilée a refusé, pour des raisons religieuses, d’administrer un calmant par suppositoire à un patient qui venait d’être opéré! Les craintes exprimées par Janette Bertrand l’automne dernier à propos de telles éventualités, craintes dénoncées comme islamophobes par les inclusivistes, deviennent tout à coup des réalités. Des réalités qu’ils refusent de voir par aveuglement volontaire.
Quand la religion disqualifie
Malgré ce genre de dérapage, les inclusivistes continuent de soutenir que le port de signes religieux permet l’intégration par le travail. Si c’est le type d’intégration que nous promet la « laïcité ouverte » à l’intégrisme, on ne se portera que mieux en s’en passant.
Le refus de ces deux infirmières devrait suffire à les disqualifier pour le poste qu’elles occupent puisqu'elles ne peuvent assumer les fonctions élémentaires pour lesquelles elles ont été engagées. Si elles se sont permis de faire passer leurs croyances religieuses avant leur devoir professionnel, c’est que la permission de porter leur hidjab au travail leur ouvre la porte à ce genre d’excès et elle s’attendent à ce qu’il en soit ainsi. C’est pourquoi il faut interdire ces signes ostentatoires: si elles ont franchi les étapes de l’embauche, c’est que les filtres ne sont pas suffisamment serrés. Il faudra encore le répéter souvent parce que les inclusivistes se bouchent les oreilles: le signe religieux ostentatoire ne vient jamais seul parce qu’il est le symbole d’un rapport privilégié avec la religion.
Le message qu’il véhicule est que la religion doit primer sur tout le reste.
Ces deux cas montrent que la faible minorité de musulmanes voilées (autours de 15%) nuit à l’ensemble des musulmanes puisque des employeurs, devant de tels faits, ne peuvent qu’hésiter à les embaucher.
En interdisant le port de ces signes dans les affaires de l’État et dans la fonction publique, on envoie un message clair indiquant de laisser à la porte les croyances religieuses et tout ce qui vient avec. Il faut donner raison à Bernard Drainville qui affirme que cette interdiction contribue à limiter l’expansion de l’intégrisme religieux qui cherche à s’introduire dans l’administration publique. Toute intervention de l’État qui viserait prioritairement à lutter contre l’intégrisme (comme nous le promet Fatima Houda-Pépin) devrait de toute façon inclure une telle mesure.
Aux yeux des inclusivistes, plus de religion dans l’administration publique assurerait plus d’égalité et plus de liberté. Mais aucune religion n’a jamais été un facteur de liberté et d’égalité. Bien au contraire, la conquête des droits humains s’est faite en dépit des religions. Les luttes sociales récentes (droit à l’avortement, mariage des conjoints de même sexe, mort digne, égalité des hommes et des femmes, etc.) sont encore là pour nous le rappeler. Des choses qu’on n’entendra jamais de la bouche des inclusivistes parce qu’ils ont le pied dans la bouche.
Les inclusifs contre la laïcité
Depuis l’invention du terme « laïcité ouverte », concept autour duquel s’est constitué Québec inclusif, les militants laïques ont toujours soutenu qu’il s’agissait d’une pseudo laïcité, d’une laïcité chimérique sans portée. Le débat actuel nous le montre bien. Si les inclusivistes semblent d’accord pour interdire les signes religieux aux policiers, aux juges et parfois aux enseignantes, c’est au nom de la fonction d’autorité ou du rôle pédagogique qu’exercent ces personnes et non au mon de la laïcité. Étant donné qu’à leurs yeux les fonctionnaires n’exercent pas d’autorité (ce qui est faux puisque les fonctionnaires ont pour rôle d’appliquer les lois), les inclusivistes ne voient pas de raison de leur interdire les signes religieux; c’est la meilleures démonstration que pour eux la laïcité n’est pas une raison suffisante pour bloquer l’intrusion du religieux dans les affaires de l’État. Autrement dit, ils n’acceptent la laïcité qu’en théorie et refusent d’appliquer le principe dans la pratique.
http://voir.ca/daniel-baril/2014/01/14/quebec-inclusif-et-le-syndrome-des-trois-singes/
J’emprunte cette image des trois singes à Fatoumata Sidibé, une députée belge musulmane et démocrate, que l’on peut entendre à cette émission de Désautels le dimanche (12 janvier, 11h07). Tout ce qu’elle dit sur la situation en Belgique peut s’appliquer au refus de voir la réalité manifesté par nos inclusifs, mieux nommés « inclusivistes » (notez comment Désautels cherche à marginaliser les propos de la députée).
Si Québec inclusif avait besoin d’un nouveau cas pour se réveiller, Lise Payette vient de nous en donner un dans une récente émission des Francs tireurs (à la 11°e minute): à l’Institut de gériatrie de Montréal, une infirmière musulmane voilée a refusé de lui faire sa toilette parce que sa religion lui interdit de toucher les parties génitales d’une autre personne!
Suite à la diffusion de cette entrevue, un autre cas de même nature a été signalé à Richard Martineau : à l’hôpital Jean-Talon, une infirmière voilée a refusé, pour des raisons religieuses, d’administrer un calmant par suppositoire à un patient qui venait d’être opéré! Les craintes exprimées par Janette Bertrand l’automne dernier à propos de telles éventualités, craintes dénoncées comme islamophobes par les inclusivistes, deviennent tout à coup des réalités. Des réalités qu’ils refusent de voir par aveuglement volontaire.
Quand la religion disqualifie
Malgré ce genre de dérapage, les inclusivistes continuent de soutenir que le port de signes religieux permet l’intégration par le travail. Si c’est le type d’intégration que nous promet la « laïcité ouverte » à l’intégrisme, on ne se portera que mieux en s’en passant.
Le refus de ces deux infirmières devrait suffire à les disqualifier pour le poste qu’elles occupent puisqu'elles ne peuvent assumer les fonctions élémentaires pour lesquelles elles ont été engagées. Si elles se sont permis de faire passer leurs croyances religieuses avant leur devoir professionnel, c’est que la permission de porter leur hidjab au travail leur ouvre la porte à ce genre d’excès et elle s’attendent à ce qu’il en soit ainsi. C’est pourquoi il faut interdire ces signes ostentatoires: si elles ont franchi les étapes de l’embauche, c’est que les filtres ne sont pas suffisamment serrés. Il faudra encore le répéter souvent parce que les inclusivistes se bouchent les oreilles: le signe religieux ostentatoire ne vient jamais seul parce qu’il est le symbole d’un rapport privilégié avec la religion.
Le message qu’il véhicule est que la religion doit primer sur tout le reste.
Ces deux cas montrent que la faible minorité de musulmanes voilées (autours de 15%) nuit à l’ensemble des musulmanes puisque des employeurs, devant de tels faits, ne peuvent qu’hésiter à les embaucher.
En interdisant le port de ces signes dans les affaires de l’État et dans la fonction publique, on envoie un message clair indiquant de laisser à la porte les croyances religieuses et tout ce qui vient avec. Il faut donner raison à Bernard Drainville qui affirme que cette interdiction contribue à limiter l’expansion de l’intégrisme religieux qui cherche à s’introduire dans l’administration publique. Toute intervention de l’État qui viserait prioritairement à lutter contre l’intégrisme (comme nous le promet Fatima Houda-Pépin) devrait de toute façon inclure une telle mesure.
Aux yeux des inclusivistes, plus de religion dans l’administration publique assurerait plus d’égalité et plus de liberté. Mais aucune religion n’a jamais été un facteur de liberté et d’égalité. Bien au contraire, la conquête des droits humains s’est faite en dépit des religions. Les luttes sociales récentes (droit à l’avortement, mariage des conjoints de même sexe, mort digne, égalité des hommes et des femmes, etc.) sont encore là pour nous le rappeler. Des choses qu’on n’entendra jamais de la bouche des inclusivistes parce qu’ils ont le pied dans la bouche.
Les inclusifs contre la laïcité
Depuis l’invention du terme « laïcité ouverte », concept autour duquel s’est constitué Québec inclusif, les militants laïques ont toujours soutenu qu’il s’agissait d’une pseudo laïcité, d’une laïcité chimérique sans portée. Le débat actuel nous le montre bien. Si les inclusivistes semblent d’accord pour interdire les signes religieux aux policiers, aux juges et parfois aux enseignantes, c’est au nom de la fonction d’autorité ou du rôle pédagogique qu’exercent ces personnes et non au mon de la laïcité. Étant donné qu’à leurs yeux les fonctionnaires n’exercent pas d’autorité (ce qui est faux puisque les fonctionnaires ont pour rôle d’appliquer les lois), les inclusivistes ne voient pas de raison de leur interdire les signes religieux; c’est la meilleures démonstration que pour eux la laïcité n’est pas une raison suffisante pour bloquer l’intrusion du religieux dans les affaires de l’État. Autrement dit, ils n’acceptent la laïcité qu’en théorie et refusent d’appliquer le principe dans la pratique.
http://voir.ca/daniel-baril/2014/01/14/quebec-inclusif-et-le-syndrome-des-trois-singes/
Le totalitarisme religieux frappe encore... et nous nous taisons
Voilà que des islamistes du groupe Boko Haram, nom qui signifie «l’éducation occidentale est interdite», se surpassent. Ces fondamentalistes déduisent de leurs croyances qu’ils peuvent assassiner froidement des enfants qui fréquentent des établissements d’éducation à l’occidentale. En l’occurrence, ils viennent de tuer plus de 40 enfants de 11 à 18 ans dans leurs dortoirs.
Le sentiment d’horreur et de profond dégoût que nous ressentons tous devant ces actes barbares devrait être un signal d’alarme. Dans l’histoire humaine, quand de tels crimes sont commis, c’est que les assassins vivent sous l’emprise d’une idéologie dangereuse. Cette idéologie est manipulée par des leaders sanguinaires.
Il y a quelque chose de pourri dans l’islam pour que des gens puissent s’en réclamer et perpétrer de tels actes. Je suis persuadé que la vaste majorité des musulmans est aussi révulsée que vous et moi par cette tuerie. Mais j’aimerais entendre plus de condamnations. J’aimerais entendre des condamnations claires de la majorité des autorités musulmanes.
L’Arabie Saoudite se trouve parmi ceux qui demeurent silencieux. Et pour cause. C’est bien l’argent de ce pays qui sert depuis des décennies à islamiser l’Afrique. C’est bien la même idéologie qui est à l’œuvre en Arabie Saoudite. Parlant de dortoirs, c’est bien en Arabie Saoudite que les jeunes filles ont brûlé vives dans leur dortoir parce que la police religieuse leur interdisait de sortir non-voilées de leur bâtiment en flammes.
Qui donc condamne le totalitarisme religieux de pays comme l’Arabie Saoudite? Quand allons-nous cesser de jouer à l’autruche? Au fait, M. Couillard, n’avez vous rien à déclarer à ce propos? Ou bien voulez-vous garder des portes ouvertes pour retourner faire de l’argent dans la région, au cas où les élections tourneraient mal pour vous? Et que dire des autres chefs des autres partis? Il me semble qu’il y a ici une belle occasion d’expliquer pourquoi au Québec nous sommes contre le totalitarisme religieux. Il me semble qu’en plein débat sur la charte, plusieurs pourraient saisir l’occasion pour expliquer les principes qu’ils défendent.
http://blogues.journaldemontreal.com/loictasse/international/le-totalitarisme-religieux-frappe-encore-et-nous-nous-taisons/
Le sentiment d’horreur et de profond dégoût que nous ressentons tous devant ces actes barbares devrait être un signal d’alarme. Dans l’histoire humaine, quand de tels crimes sont commis, c’est que les assassins vivent sous l’emprise d’une idéologie dangereuse. Cette idéologie est manipulée par des leaders sanguinaires.
Il y a quelque chose de pourri dans l’islam pour que des gens puissent s’en réclamer et perpétrer de tels actes. Je suis persuadé que la vaste majorité des musulmans est aussi révulsée que vous et moi par cette tuerie. Mais j’aimerais entendre plus de condamnations. J’aimerais entendre des condamnations claires de la majorité des autorités musulmanes.
L’Arabie Saoudite se trouve parmi ceux qui demeurent silencieux. Et pour cause. C’est bien l’argent de ce pays qui sert depuis des décennies à islamiser l’Afrique. C’est bien la même idéologie qui est à l’œuvre en Arabie Saoudite. Parlant de dortoirs, c’est bien en Arabie Saoudite que les jeunes filles ont brûlé vives dans leur dortoir parce que la police religieuse leur interdisait de sortir non-voilées de leur bâtiment en flammes.
Qui donc condamne le totalitarisme religieux de pays comme l’Arabie Saoudite? Quand allons-nous cesser de jouer à l’autruche? Au fait, M. Couillard, n’avez vous rien à déclarer à ce propos? Ou bien voulez-vous garder des portes ouvertes pour retourner faire de l’argent dans la région, au cas où les élections tourneraient mal pour vous? Et que dire des autres chefs des autres partis? Il me semble qu’il y a ici une belle occasion d’expliquer pourquoi au Québec nous sommes contre le totalitarisme religieux. Il me semble qu’en plein débat sur la charte, plusieurs pourraient saisir l’occasion pour expliquer les principes qu’ils défendent.
http://blogues.journaldemontreal.com/loictasse/international/le-totalitarisme-religieux-frappe-encore-et-nous-nous-taisons/
L’excision, une coutume barbare, toujours d’actualité
Publié le 19 janvier 2009 par Marie-José Letailleur - Article du nº 072
Excision et infibulation touchent environ 140 millions de femmes dans le monde. Les pays comme le Mali et la Gambie sont les plus pratiquants de cette mutilation féminine.
Toutefois cette tradition n’est pas réservée au continent africain, elle concerne environ 6000 fillettes allant des Etats Arabes à l’Inde.
En France, on dénombre environ 50 000 femmes excisées.
L’excision n’est pas une affaire de religion mais une coutume culturelle.
Qu’est ce que l’excision ? L’excision consiste à enlever partiellement ou totalement le clitoris et les lèvres.
La forme de mutation génitale la plus extrême est nommée « circoncision pharaonique ». C’est l’ablation totale du clitoris, des petites et des grandes lèvres, l’entrée du vagin est cousue. Ceci est l’infibulation. Il ne reste qu’une petite ouverture servant aux écoulements menstruels.
L’excision est pratiquée par des femmes âgées sur des fillettes, de 4 à 12 ans. Les exciseuses utilisent des instruments tranchants tels que des couteaux, des lames de rasoir, des morceaux de verre…
Pour favoriser la cicatrisation, elles appliquent ensuite des compositions à base d’herbes, de terre, de cendre, de bouse de vache…
Quelles sont les conséquences de cette mutilation ? Vue l’hygiène précaire dans laquelle sont pratiquées ces mutilations, il s’en suit pour beaucoup de ces fillettes des complications infectieuses (infections génitales, urinaires ou gynécologiques). Certaines complications engendrent un handicap permanent.
Des hémorragies ou des septicémies entrainant la mort peuvent survenir. Je ne parle pas du traumatisme psychologique et douloureux qui reste à jamais. Quels sont les arguments employés pour justifier ces mutilations ?
Virginité et chasteté sont les moteurs puissants de cette tradition .Les femmes qui ne la respectent pas sont considérées comme impures, comme étant incapables de maitriser leurs pulsions, de posséder un sexe plus grand que celui de leur mari en bref de ne pas devenir une femme.
Pour les femmes, l’excision est un moyen d’éduquer leurs filles afin qu’elles restent sages et se marient. En Afrique, le mariage est la seule possibilité d’accéder à une reconnaissance sociale en devenant femme et mère.
Pour les hommes, les arguments les plus utilisés sont :
« L’honneur de la famille » l’excision permet de garder la virginité jusqu’au mariage et le contrôle du désir sexuel.
« L’honneur du mari » : l’excision réduirait le désir sexuel et les femmes ne seraient pas tentées d’avoir des relations adultérines.
Quant à la justification religieuse, on sait que l’excision est antérieure au monothéisme.
En Afrique, l’excision et l’infibulation sont pratiquées par des animistes, des catholiques, des coptes, des juifs, des musulmans, des protestants ; aucune morale religieuse ne s’élève contre cette coutume mutilante pour la femme.
Cependant il faut noter que l’islam n’interdit pas cette pratique (qui ne dit mot, consent) et actuellement, les islamistes comptent parmi ses plus ardents défenseurs.
En Egypte, en 1994 le ministère de la Santé autorisait la pratique de l’excision dans les hôpitaux ; l’excision devenait un acte médical pratiqué sous anesthésie par des médecins…
Face aux critiques internationales cette décision a été annulée début 1997.Cependant, les boutiques, connues de tous, où se pratique toujours l’excision existent toujours.
Actuellement, selon l’UNICEF, 13 pays africains disposent de lois condamnant ces violences faites aux femmes.
La France passe pour un pays précurseur dans la lutte contre l’excision. Dès les années 1970, grâce aux médecins des PMI (Protection Maternelle et Infantile) qui ont dénoncé ces mutilations, la prise de conscience est importante .La justice française réprime ces pratiques davantage que les autres pays européens. La première décision judicaire a été prise en 1979 et une quarantaine de procès ont eu lieu depuis.
La France reconnait dans les mutilations sexuelles un crime et les parents encourent jusqu’ à vingt ans de prison.
Cependant Me Linda Weil-Curiel, qui préside la Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles précise qu’en général le procès se solde par « de la prison avec sursis » et peu de peines de prisons fermes ont été prononcées.
Le lundi 12 janvier 2009, un couple d’origine guinéenne a été mis en examen dans la Nièvre pour avoir tenté d’exciser leur fille de 7 ans. La fillette a été hospitalisée à l’hôpital de Nevers en raison d’une hémorragie vaginale .Elle est aujourd’hui à l’hôpital de Dijon car son état s’est aggravé.
Mis en examen du chef d’actes de torture et de barbarie, les parents ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils risquent la cour d’assises et 20 ans de prison. Le couple a deux autres filles plus âgées qui ont été elles aussi excisées.
Que pouvons –nous faire pour aider ces femmes victimes ?
L’excision est une réalité subie par des millions de femmes, peu de personnes en parlent.
Tout d’abord, il est de notre devoir de dénoncer ce genre de pratiques barbares.
Nous, les femmes, devons sans cesse rappeler notre droit à disposer librement de notre corps, notre droit d’exister en tant que femme. Toutes nos voix unies finiront pas se faire entendre.
La justice possède la possibilité de sanctionner les parents, mais les peines de prisons même si elles sont fermes ne changeront pas les mentalités
La seule issue à ce fléau reste l’explication et passe par l’éducation .Déjà des organisations non gouvernementales font ce travail en Afrique.
En France les associations à caractère familial et social doivent aussi se mobiliser pour éviter que cette tradition ne se perpétue.
Marie-José LETAILLEUR
Présidente de l’Ufal de Champs
http://ripostelaique.com/L-excision-une-coutume-barbare.html
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