Les militantes islamistes ou comment les esclaves sacralisent leurs chaînes, par Hélios d'Alexandrie
Cette chronique d'Hélios d'Alexandrie est en quelque sorte la suite logique de la précédente, intitulée Les islamistes et le sexe des femmes.
Elle
a pour objectif d'expliquer ce qui semble inexplicable, à savoir
l'acharnement des militantes islamistes à promouvoir une idéologie
religieuse qui les dévalorise et les humilie. La vérité qui dérange a
été exposée par l'imam al Houeini:
l'islam ne voit dans la femme que sa dimension sexuelle, on pourrait
même dire sa dimension génitale. Cette image dégradante de la femme est
pourtant promue par celles qui en souffrent le plus et qui pour des
raisons obscures prétendent en tirer fierté.
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Les musulmanes portent sur leurs
épaules une lourde responsabilité, sans elles, sans leur participation
active, sans leur consentement à embrasser à perpétuité la servitude et
l’humiliation, l’islam ne pourrait pas durer longtemps.
Le
slogan brandi par des femmes en niqab où l’on peut lire : « le voile
c’est la libération de la femme » est un exemple parmi d’autres des
absurdités que les militantes islamistes mettent de l’avant pour
défendre l’islam et pour se donner l’illusion de contrôler leur propre
destin.
Certaines poussent l’absurdité jusqu’à
inciter leur mari à épouser d’autres femmes, histoire de montrer que le
coran et Mahomet/Allah n’ont fait preuve d’aucune injustice envers la
gent féminine en autorisant et en sanctifiant la polygamie. Elles
approuvent pieusement le verset du coran qui s’adresse dans ces termes
aux hommes : « vos femmes sont vos champs, labourez vos champs comme il
vous plaira ». D’autres se disent heureuses et fières quand leur mari
les roue de coups, elles prétendent alors vivre pleinement leur foi
islamique.
Les militantes de l’islam ne s’insurgent
pas contre l’inégalité de statut qui fait d’elles des êtres inférieurs
et dépendants. Leur témoignage et leur héritage qui valent la moitié de
ceux de l’homme ne suscitent pas chez elles de sentiments d’injustice.
Elles s’émerveillent de la sagesse et de la douceur de Mahomet qui
a dit : « les femmes sont déficientes en termes de raison et de foi, et
la prière de l’homme musulman est non valide s’il sort des latrines ou
s’il touche une femme ». Elles ne se rebiffent pas quand elles écoutent
religieusement l’imam citer à la télé le fameux hadith où Mahomet dit :
« S’il m’était permis d’ordonner aux croyants de se prosterner à
d’autres qu’à Allah, je donnerais l’ordre aux femmes de se prosterner
devant leur mari». Non plus quand un autre recommande vivement aux
maris de placer le fouet ou le bâton bien en vue dans le domicile pour
qu’il serve d’avertissement aux épouses récalcitrantes.
Les militantes de l’islam ce sont aussi
les mères qui jubilent en apprenant qu’un de leurs fils a commis un
attentat suicide; et si en explosant il a emporté avec lui plusieurs
infidèles (les infidèles par nature ne peuvent être innocents), sa joie
n’a pas de limite et elle se mérite les félicitations des voisins et la
reconnaissance des autorités. À aucun moment elle ne se laisse aller au
chagrin, par attachement à l’islam elle rejette les sentiments de peine
et d’horreur.
Les
militantes islamistes ne désespèrent pas quand elles lisent les
passages des hadiths et du coran qui traitent du paradis et de l’enfer.
Le paradis compte une foule de houris à la virginité éternelle, mises à
la disposition des hommes morts dans la voie d’Allah. Le coran pousse la
délicatesse et le raffinement jusqu’à rendre disponibles des éphèbes
immortels pour ceux qui durant leur vie appréciaient les jeunes garçons.
Pour les femmes il n’y a strictement
rien, ou du moins le coran ne fait pas mention de récompense
particulière. D’autre part il y a un passage coranique et un autre dans
les hadiths qui affirment que l’enfer sera peuplé par les mécréants et
par les femmes ; interrogé sur le sujet par des croyantes, Mahomet a dit
que les femmes iront en très grand nombre en enfer parce qu’elles
désobéissent à leur mari !
Et serait-on étonné d’apprendre que les
militantes de l’islam se placent à l’avant-garde de la lutte contre le
féminisme dans les pays islamiques ? Elles affirment à qui veut les
entendre que Mahomet a libéré la femme pour de bon et qu’il lui a donné
la protection de la meilleure des religions, ou plutôt de la seule
religion véritable aux yeux d’Allah. Le féminisme c’est l’esclavage
importé des kouffars, c’est la femme livrée en public et sans voile aux
regards et aux désirs des hommes, c’est la liberté sexuelle qui fait
d’elle une putain non payée.
Pour se convaincre d’être dans la bonne
voie les militantes islamistes font du recrutement, elles s’activent à
convaincre les non-voilées de porter le voile en y allant par la douceur
au début et quand cela s'avère nécessaire, par la contrainte et le
harcèlement. Elles s’adonnent au prosélytisme militant, dans l’entourage
immédiat, à l’école, à l’université et sur les lieux de travail. En
Occident elles se chargent de semer la confusion et susciter la
controverse chez les infidèles, elles sollicitent et obtiennent l’appui
de la gauche et celle des féministes tout en multipliant les
provocations. Les unités de choc, celles qui se chargent de monter à
l’assaut des valeurs et des traditions occidentales, ce sont elles,
tandis que les hommes attendent patiemment l’affaiblissement des
défenses pour achever l’adversaire.
Il y a une question qui jusqu’à présent
n’a pas obtenu de réponse satisfaisante : Pourquoi ces femmes se donnent
autant de mal pour assurer la victoire d’une idéologie qui les dénigre,
les déshumanise et les humilie ? Quels bénéfices trouvent-elles à
combattre pour assurer le triomphe de leur pire ennemi ? Les raisons
sont principalement sociologiques et psychologiques. Elles se résument
en deux éléments : la loyauté à la tribu et le déni de soi.
La loyauté à la tribu
L’islam
est une religion tribale, l’oumma islamique est une gigantesque tribu
qui impose à ses membres une loyauté sans faille et qui rend tabou la
dissidence. La pression du groupe s’avère irrésistible pour la grande
majorité des musulmans et la tribu impose des limites strictes à
l’individualité. Celui qui sort des rangs est rejeté, il n’a plus le
droit d’exister et encore moins de préserver des liens avec les autres
membres de la tribu, même s’il s’agit de proches parents. La peine de
mort prononcée contre les apostats n’est que la consécration de ce
rejet. Le musulman et la musulmane doivent démontrer leur loyauté pour
éviter le rejet, avec la montée de l’islamisme il ne leur suffit plus de
se dire musulmans et attachés à l’islam, ils doivent montrer patte
blanche en priant, en mangeant halal, en observant scrupuleusement les
obligations et les interdits et, pour la femme, en arborant le voile.
Le caractère religieux de la tribu
impose la loyauté religieuse, mais pour être reconnu et obtenir sa place
au soleil il importe de faire preuve de zèle, cela impose d’aller plus
loin que la démonstration de loyauté. Les hommes, et à plus forte raison
les femmes, doivent par conséquent militer en faveur de l’islam qui
oppresse les hommes et qui écrase les femmes. Hommes et femmes se
trouvent ainsi à lutter pour maintenir, voire rendre irréversible leur
propre asservissement.
Le déni de soi
Pour demeurer dans la tribu et pour y
être reconnues, les femmes doivent par conséquent se renier sans état
d’âme, elles doivent se sentir fières de la servitude et de
l’humiliation qui sont leur lot. Cette fierté qui va jusqu’à l’arrogance
et jusqu’au défi n’est que la contrepartie de la servitude, son cliché
négatif en quelque sorte. Le suprématisme islamique tire son origine de
l’humiliation que les musulmans refusent d’admettre et qui est
consubstantielle à l’islam. Contrairement aux chrétiens ils
n’entretiennent pas de relation de filiation avec Allah mais se disent
(fièrement) être les esclaves d’Allah.
Or dans l’islam l’humiliation de la
femme est décuplée, le coran et les hadiths lui renvoient une image
d’elle-même extrêmement négative, de plus elle doit accepter et subir
l’inégalité de statut que lui impose sa religion et par le fait même la
tribu. Pour survivre, pour ne pas être rejetée et pour être reconnue
par les membres de la tribu elle assume entièrement sa condition en se
reniant elle-même. Elle devient l’esclave qui arbore fièrement ses
chaînes, qui en fait une source d’orgueil et qui attaque sans merci tous
ceux qui prétendent vouloir la libérer.
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