Des fleuves d'encre ont coulé sur le voile islamique sans dissiper la confusion à son sujet. Les juristes occidentaux qui n'y comprennent goutte se sont contentés de prendre les affirmations des islamistes pour de l'argent comptant, à savoir que le port du voile pour la musulmane, constitue une obligation religieuse incontournable. Certaines militantes islamistes vont même plus loin, elles prétendent que la femme qui se voile fait preuve d’une profonde spiritualité, il ne s'agirait pas seulement d'une obligation religieuse qui lui est imposée par Allah, mais de la voie royale qui mène au salut! Bien entendu, elles ne nous expliquent pas pourquoi cette voie n'est pas ouverte aux hommes, et pourquoi ces derniers ne l’empruntent pas pour se rapprocher de leur créateur.
On le voit bien le sujet prête à
controverse, d’autant plus que les musulmans ne s'entendent pas sur les
exigences d'Allah, autrement dit il n'existe pas de règle claire sur ce
que la femme a intérêt à cacher si elle veut éviter la damnation
éternelle. Parlant de damnation, on ne peut s'empêcher de penser aux
centaines de millions de musulmanes qui se sont promenées tête nue
depuis 1910; celles qui ont quitté ce monde pour l'autre doivent en ce
moment rôtir en enfer. On comprend mieux pourquoi au Québec, les petites
musulmanes se voilent par choix à 9 ans et même à un âge plus tendre, elles ne prennent aucune chance, de peur de connaître le même sort que leurs grand-mères!
(source: CCMM où officie l'imam khomeiniste Ali Sbeiti)
La théologie du voile
À en croire les islamistes, Allah dans
sa grande sagesse a créé le poil qu'il a équitablement distribué aux
humains. Par le truchement du poil, Allah a distingué les femmes des
hommes: aux hommes il a donné la barbe et aux femmes les longs cheveux.
Allah a voulu que les attributs de la virilité chez les hommes soient
visibles, il a ordonné aux croyants de laisser pousser leur barbe et de
l'exhiber avec fierté. Mais à l'inverse il a voulu que les attributs de
la féminité chez les femmes soient cachés, il a donc enjoint aux
croyantes de se voiler. Telle est la volonté d'Allah qu'un vrai croyant
ne discute pas: la barbe masculine doit être visible, la chevelure
féminine doit être cachée. C'est ce point précis que les juges de la
cour suprême du Canada ont scrupuleusement noté et retenu, sans aller
plus loin dans la compréhension de la théologie capillaire islamique.
Mais la bonne volonté des juges et leur propension à croire à la sincérité
des islamistes ne semblent pas avoir de limite. Il n'y a pas si
longtemps ils ont eu à se prononcer sur le cas d'une musulmane qui
refusait de découvrir son visage pour témoigner en cour. Plutôt que
d'affirmer clairement la prééminence de la justice sur les choix d'ordre
religieux, ils ont ouvert une brèche par laquelle les
islamistes sont tout heureux de s'infiltrer avec l'intention de
l'élargir à la première occasion.
Mais nos braves juges auraient dû fouiller davantage l'histoire sainte de l'islam, un peu de curiosité les aurait peut-être empêché d'errer. Voilà ce qu'ils auraient pu trouver: le prophète Mahomet, c'est bien connu, avait une dent contre les juifs, il leur a fait bonne guerre
et les a consciencieusement exterminés, non sans prendre pour captives
et esclaves sexuelles les épouses de leurs chefs. De retour de l'oasis
de Khaïbar qu'il a conquise aux dépens de la tribu israélite des Banu
Nadir, Mahomet n'était pas peu fier d'exhiber son butin et Safia sa
captive, dont il venait de tuer le mari, après l'avoir soumis à la
torture pour qu'il dévoile l'emplacement de son trésor. Sur le chemin du
retour et après l'avoir violée, il s'éprit de la pauvre veuve, ému par sa beauté bien plus que par ses larmes. Il l'épousa aussitôt, faisant fi des règles coraniques qui imposent un délai de trois cycles menstruels pour le remariage des veuves. En épousant
Safia, Mahomet lui imposa le voile pour bien montrer qu'elle était
désormais sa femme et non une esclave (Boukhari:v4). En effet le voile,
comme on le verra plus bas, avait été rendu obligatoire pour les femmes
musulmanes libres, les esclaves musulmanes ne le portaient pas. Le voile servait donc, entre autres, à distinguer les femmes libres
des esclaves, il ne s'agissait pas d'une pratique religieuse à
proprement parler mais d'un signe qui indiquait l'appartenance sociale.
Mais aux premiers temps de l'islam
voiler la femme libre la mettait à l'abri des violences sexuelles
perpétrées par les guerriers musulmans, ces derniers ne se privaient pas
de violer les femmes lorsqu'ils tuaient et pillaient dans la voie D'Allah; bien souvent emportés par leur zèle,
ils ne faisaient pas de distinction entre les croyantes et les
infidèles, ce qui provoqua le mécontentement des compagnons de Mahomet.
Fort opportunément Allah a fait descendre le fameux verset du voile qui
ordonne à Mahomet de dire aux femmes des croyants de se voiler car : «...c'est pour elles le meilleur moyen de se faire reconnaître et de ne pas subir de préjudice»
(coran XXXIII.59). Étrange cette idée de cacher la femme afin qu'elle
soit reconnue! Reconnue en tant que musulmane bien sûr, et par qui si ce
n'est par les valeureux guerriers musulmans? Il n'est pas venu à
l'esprit d'Allah d'interdire à ses guerriers de violer les femmes des
infidèles, leur ardeur pour l'islam eût été refroidie.
Simple remarque : plus de 90% des viols
dans les pays scandinaves sont perpétrés par des musulmans, 100% des
victimes sont des femmes non-voilées, quatorze siècles plus tard les
mêmes causes produisent les mêmes effets... en Scandinarabie.
Le voile étendard de l'islamisation
Le port du voile ne fait pas partie des cinq piliers de l'islam
Les origines du voile aussi modestes que
prosaïques ont été malheureusement oubliées ou plutôt occultées par les
islamistes. Il n'y a rien dans l'islam qui ressemble aux dix
commandements, il y a bien les cinq piliers de l'islam, mais le port du voile par les femmes n'en fait pas partie.
Quand on y regarde de près on réalise que le voile tient finalement peu
de place dans les textes sacrés de l'islam, ce qui fait dire à plus
d'un juriste islamique que le voile est «ada» (coutume) et non «ebada»
(pratique religieuse). Cette opinion s'appuie sur le fait que la
directive coranique concernant le voile n'a de caractère contraignant
que pour les musulmans vivant au temps de Mahomet, en cela elle
ressemble aux nombreux versets du coran qui légitiment l'esclavage mais
qui, à cause de cela, n'ont aucune valeur pour les musulmans
d'aujourd'hui.
Dans les années trente et jusqu'aux
années quatre-vingt, les épouses et les filles des imams et des muftis
en Égypte et ailleurs sortaient tête nue et arboraient des toilettes à
l'occidentale, les femmes et les filles des leaders des Frères musulmans
également. Mais il y a plus, les femmes saoudiennes pour qui le port du
niqab est obligatoire en Arabie, étaient exemptes de le porter à
l'étranger. Dans l'avion qui les conduisait au Liban ou en Europe, elles
glissaient furtivement en direction des toilettes, pour en sortir
quelques minutes plus tard entièrement transformées: bras et jambes nus,
talons hauts, robe serrée à la taille, yeux outrageusement fardés,
coiffure spectaculaire, démarche provocante... Le phénomène était à ce
point frappant que les non-avertis en restaient bouche bée; plus l'avion
s'éloignait de l'Arabie et plus son intérieur changeait de couleur, de
noir goudron au départ il prenait progressivement toutes les couleurs de
l'arc-en ciel!
Les islamistes qui nous parlent de
l'obligation religieuse du voile ou de sa valeur spirituelle insultent
ouvertement notre intelligence.
On a vu plus haut que le rôle premier du voile est d'indiquer le rang social de la musulmane en tant que femme libre, c'est à dire non esclave, et ce afin de la mettre à l'abri de la concupiscence et des agressions de nature sexuelle de la part de musulmans armés.
Le port du voile suppose donc l'existence d'un climat et d'un
environnement islamiques conflictuels où règnent le désordre et
l'insécurité. C'est ce type de climat et d'environnement qui prévalaient
du temps de Mahomet et de ses successeurs. Dans une société musulmane
pacifique d'où l'esclavage est banni, le voile perd toute sa pertinence.
La prévalence du voile est actuellement l'indice le plus fidèle des progrès de l'intégrisme
Il a fallu par conséquent attribuer au
voile islamique une autre signification et lui confier un nouveau rôle.
C'est ainsi qu'il est devenu, depuis les années soixante-dix, le signe
caractéristique de l'islamisation et l'étendard des intégristes
musulmans. Sa prévalence est actuellement l'indice le plus fidèle des
progrès de l'intégrisme. L'islamisation c'est à la fois le programme des
monarchies pétrolières et celui des Frères musulmans du côté sunnite.
Dans sa version chiite il a été imposé de force par les ayatollahs en
Iran, en Irak, au Liban et un peu partout, comme à Montréal, où on
retrouve des communautés chiites.
L'islamisation s'est réalisée par
étapes, il s'agissait dans un premier temps d'islamiser les peuples
musulmans, mais comment pouvait-on parler d'islamisation des musulmans,
ne l'étaient-ils pas déjà? À cette question les islamistes répondaient
par la négative: les musulmans durant les trois-quarts du vingtième
siècle n'étaient plus musulmans, par les habitudes de vie qu'ils avaient
acquises et par leur laxisme dans la pratique religieuse ils avaient
sans le savoir renié l'islam, ils étaient devenus des apostats, des
«Kouffars» au même titre que les juifs, les chrétiens et les peuples
d'Occident. Ceux d'entre eux qui s'obstinaient dans le «kufr»
(l'incroyance) devaient être exclus de la communauté des croyants et
rejetés jusqu'à ce qu'ils se repentent. Le vrai croyant est celui qui
observe scrupuleusement les obligations de l'islam et ses interdits, qui
se fait un devoir de rejeter, voire de haïr tout ce qui lui est
étranger, qui en tous points se conforme aux directives et aux fatwas
des autorités religieuses, et qui pratique le prosélytisme à l'intérieur
de sa famille et dans la société. Une obligation de plus a été imposée à
la femme: cacher dans la mesure du possible tout son corps, en
particulier ses cheveux, et ne rien laisser deviner de ses charmes
physiques sources de «fitna», mot qui signifie à la fois tentation,
troubles et désordres. La modestie par ailleurs l'oblige à baisser le regard en tout temps, particulièrement en présence des hommes.
L'islamisation c'est donc l'observance obsessionnelle et tatillonne de l'islam et la haine de tout ce qui n'est pas islamique
L'islamisation c'est donc l'observance
obsessionnelle et tatillonne de l'islam et la haine de tout ce qui n'est
pas islamique, elle aboutit invariablement à l'enfermement et à la
violence. À l'exemple du voile l'islamisation a ses degrés; de la même
façon que le voile se décline en plusieurs variantes, du simple foulard
jusqu'au niqab, l'islamisation peut n'être que superficielle ou
profondément perturbatrice. Mais le voile, même le moins tapageur, fait
office de barrière qui sépare les femmes des hommes et les musulmanes
des infidèles, il est synonyme d'exclusion.
Si le voile est devenu l'emblème et même
l'étendard de l'intégrisme, c'est que les islamistes l'ont voulu ainsi.
Sans véritable fondement doctrinal, ils l'ont hissé au rang
d'obligation religieuse absolue; il y a des raisons à cela et elles
sont principalement d'ordre historique et psychologique. Peu de gens
sont conscients du traumatisme ou plus précisément de la blessure
narcissique que les fondamentalistes ont subi dans les années vingt,
quand ils ont assisté impuissants à la disparition du califat ottoman et
à l'occidentalisation galopante des musulmans. Le spectacle de millions
de musulmanes s'émancipant du voile, le féminisme naissant, l'accès des
filles à l'instruction, la place honorable réservée aux femmes au
théâtre, au cinéma, dans la chanson et même dans les journaux et la
littérature, a profondément blessé ceux qui n'y voyaient que l'œuvre de
Satan et un danger mortel pour l'islam. Mais les mentalités avaient à ce
point changé que la simple mention du voile islamique provoquait rires
et moqueries, ceux qui prêchaient pour le rétablir se voyaient taxés
d'ignorance et d'obscurantisme.
Dans une vidéo datant des années 1950, le président égyptien Nasser plaisante sur l'obligation de porter le voile exigée par les Frères musulmans
Les islamistes et en particulier les
Frères musulmans ont longtemps ruminé leur rage et leur impuissance, ils
se devaient de renverser la vapeur dès que l'occasion leur serait
offerte. Quand ils en ont eu les moyens financiers, ils entreprirent
leur campagne d'islamisation en commençant par voiler les femmes. Tous
les moyens étaient bons mais c'est la filière matrimoniale qui a donné
au début les meilleurs résultats; il a suffi de convaincre les hommes
que les jeunes filles voilées étaient plus vertueuses et plus soumises
que les non-voilées, pour que la cote des voilées s'élève et qu'en
contrepartie celle des non-voilées dégringole. Du coup celles qui
désiraient ardemment se marier mais qui repoussaient le voile, avaient
moins de chances d'attraper un bon parti. Que faire en pareille
situation, sinon se résigner à arborer le voile et espérer pour le
mieux? En Occident l'habit ne fait pas le moine mais en terre d'islam
le voile fait la vertu, il est à lui seul toute la vertu!
Les Saoudiens de leur côté ne sont pas restés inactifs, leur ressources financières illimitées leur ont permis de ramener dans le droit chemin
les célébrités qui naguère étaient sources de scandale et de
réprobation. Chanteuses, danseuses et comédiennes célèbres et adulées
retrouvèrent soudain le chemin du repentir et de la rédemption en
renonçant à leur art, en arborant avec ostentation le voile et en
accomplissant le pèlerinage de la Mecque; joignant l'utile à la piété
elles s'enrichirent en donnant le bon exemple. C'est ainsi que, grâce à l'argent du pétrole, il leur a été possible de rentabiliser la vertu.
Mais la manière douce, utilisée
au début a cédé la place à la manière forte, au moment où le nombre de
femmes voilées a atteint un chiffre significatif. Propos méprisants,
insultes et harcèlement à l'égard des non-voilées se sont ajoutés aux
pressions d'ordre moral qu'elles enduraient dans le cercle plus étroit
de la famille et des amies. Il s'est avéré difficile pour les femmes de
résister longtemps à ce type de pression, se voiler pour avoir la paix
s'est révélé l'unique solution dans un tel contexte. Celles qui ont
résisté longtemps avant de céder ont dû battre en retraite face aux
menaces ; plusieurs ont subi des violences tant physiques que morales et
plus d'une y a perdu la vie. L'exemple de l'Algérie est bien connu,
plus près de nous le meurtre d'Aqsa Parvez et l'affaire Shafia restent
vivants dans nos mémoires. Le voile, en tant qu'étendard, est fortement
taché de sang.
Malgré l'augmentation de la pratique religieuse, ou plus probablement à cause d'elle, le sexe ne cesse d'obséder les hommes
Serait-on surpris d'apprendre que la
généralisation du voile islamique dans les pays arabes est actuellement
la cause de tous les maux qu'il était supposé guérir? Les Égyptiennes de
soixante-dix ans et plus se souviennent avec nostalgie des années
soixante et soixante-dix, quand elles pouvaient circuler dans la rue
légèrement vêtues sans risquer de se faire harceler. Dans les pays
islamiques, le harcèlement sexuel est devenu un véritable fléau, il
affecte sans discrimination toutes les femmes, celles qui portent le
niqab comme celles qui ne se cachent pas les cheveux. On l'a vu lors des
manifestations de la place Tahrir au Caire, des groupes d'hommes,
agissant en meutes, ont agressé sexuellement des femmes, certaines n'ont
échappé que de justesse à la mort. Les femmes dans les pays musulmans
évitent de sortir, celles qui travaillent et qui doivent quitter leur
domicile, le font à leurs risques et périls. Toutes sans distinction se
plaignent du harcèlement verbal et physique, les rues sont devenues pour
elles un enfer.
Malgré l'augmentation de la pratique
religieuse, ou plus probablement à cause d'elle, le sexe ne cesse
d'obséder les hommes, de l'imam de la mosquée jusqu'au jeune sans emploi
qui passe son temps à flâner dans les rues. La possession du corps de
la femme est devenue le but ultime de la vie et la récompense suprême
dans l'au-delà. L'islamisation des sociétés les a conduits à l'échec sur
tous les plans, les principales victimes en sont les jeunes. Condamnés à
vivre dans une société bloquée, leur présent est un gâchis et leur
avenir n'est pas moins sombre. À elle seule la privation de sexe
symbolise et résume toutes les privations ; la frustration que les
hommes ne peuvent plus refouler remonte constamment à la surface, elle
devient le prétexte au passage à l'acte. C'est ainsi que le harcèlement
sexuel dans les lieux publics est devenu une soupape de sécurité dont
les sociétés islamiques ne peuvent plus se passer, il est un exutoire
socialement banalisé pour ne pas dire socialement acceptable. Les femmes
en sont doublement les victimes: elles sont condamnées à le subir tous
les jours, et elles portent le blâme de l'avoir provoqué.
L'offensive du voile en Occident
Point n'est besoin de répéter que les
islamistes exploitent les droits et les libertés garantis en Occident
pour le miner et éventuellement rendre inopérants ces mêmes droits et
ces mêmes libertés. Les islamistes sont convaincus que l'islam est en
danger tant qu'ils n'ont pas dominé ou à tout le moins fait échec à la
culture et à la civilisation occidentales. La littérature islamiste est
très riche à ce sujet, et ceux qui s'avisent de ne pas la prendre au
sérieux se condamnent à ne rien comprendre au processus d'islamisation
des sociétés occidentales.
C'est encore une fois par le truchement
du voile que l'islamisation s'implante et progresse. Les islamistes
savent pertinemment que le voile choque et scandalise les Occidentaux,
c'est pourquoi ils font tout pour l'imposer en invoquant leurs droits religieux. Ce faisant ils font d'une pierre plusieurs coups:
• ils prennent leur revanche sur l'Occident en imposant leur volonté,
• ils remettent en question le principe de l'égalité des sexes,
• ils rendent légitime leur rejet des valeurs occidentales,
• ils réussissent à diviser la société et en particulier les femmes, entre défenseurs inconditionnels des droits et défenseurs de la culture et des valeurs occidentales,
• ils font la démonstration de leur force auprès des immigrants musulmans au nom de qui ils prétendent parler,
• ils se posent comme interlocuteurs incontournables face aux administrations publiques.
• ils prennent leur revanche sur l'Occident en imposant leur volonté,
• ils remettent en question le principe de l'égalité des sexes,
• ils rendent légitime leur rejet des valeurs occidentales,
• ils réussissent à diviser la société et en particulier les femmes, entre défenseurs inconditionnels des droits et défenseurs de la culture et des valeurs occidentales,
• ils font la démonstration de leur force auprès des immigrants musulmans au nom de qui ils prétendent parler,
• ils se posent comme interlocuteurs incontournables face aux administrations publiques.
Mais les islamistes vont encore plus
loin, grâce à un contingent de militantes voilées, ils jettent de la
poudre aux yeux et sèment la confusion. Quoi de mieux pour cacher la
sinistre pratique de voiler les filles impubères, que de saturer les
écrans avec des voilées volontaires en mission commandée. Il s'agit pour
eux de convaincre le public et plus particulièrement les politiciens,
les médias, les féministes et les défenseurs des droits que les femmes
se voilent en toute connaissance de cause, qu'en ce faisant elles
exercent leur liberté de choix.
En conclusion
Accepter le voile et le légitimer c'est
accepter et légitimer l'islamisation et donc le rejet et la haine de
tout ce qui n'est pas musulman. C'est aussi reconnaître comme pratique religieuse légitime le fait de rejeter et de haïr.
La vérité doit être dite sur l'islamisation et l'intégrisme mais les
politiciens, les magistrats, les bien-pensants et les médias semblent
démunis quand ils ne se montrent pas complices des intégristes. Pourtant
les faits sont là, il suffit de faire enquête et de les exposer (tous
les faits sans exception) avec honnêteté.
les citoyens n'ont d'autres choix que de prendre en main leur destin
Nos politiciens se sont trompés
lourdement quand ils ont ouvert grand la porte aux intégristes, nos
juges, ceux de la cour suprême en particulier, ont erré quand ils se
sont abstenus d'examiner l'islam en profondeur; auraient-ils usé des
mêmes arguments pour légitimer le nazisme? Les grands médias nationaux,
Radio Canada et La Presse en tête, sont coupables de
désinformation et de complaisance en faveur des intégristes. Les
défenseurs des droits portent une lourde responsabilité du fait qu'ils
choisissent d'ignorer le danger que représentent les islamistes, comme
si ces derniers n'avaient rien à voir avec les crimes perpétrés en
Syrie, en Irak, en Égypte, en Tunisie, en Algérie, au Soudan, au
Nigéria, au Pakistan et partout où ils décident de s'installer.
Face à la démission et à la lâcheté des
élites, les citoyens n'ont d'autre choix que de prendre en main leur
destin. L'histoire contemporaine ne peut être ignorée, les horreurs qui
se déroulent dans le monde musulman ne sont pas le fait du hasard,
l'islamisation dont l'étendard est le voile en est largement
responsable, elle a commencé mine de rien dans les années soixante-dix
et nul ne s'est donné la peine d'anticiper les malheurs qu'elle allait
causer. L'intégrisme a pris racine chez nous, l'islamisation est en
marche, allons-nous la laisser se développer sans restriction?
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