samedi 16 novembre 2013

Je suis de tout coeur avec elle...


Tamy Emma Pepin

Odieuse job de bras dans La Presse ce matin. Que Denis Lessard s’attaque à ma mère, Fatima Houda-Pepin, pour ses idées, sa position sur le tchador ou sa divergence d’opinions avec le PLQ, go right ahead.


Mais qu’il écrive que ma mère soit veuve (parce que ça a vraiment rapport au débat d’idées sur la charte), et par le passage, insulte mon père décédé et le fait passer pour un simple chauffeur -- lui qui était agronome, économiste, évaluateur agréé, qui a dirigé de grands projets pour des organisations internationales telles que l’ACDI et la Banque Mondiale et qui a fait le sacrifice de laisser son travail lorsque ma sœur et moi étions petites afin que ma mère puisse se lancer en politique; lui qui a tout donné à ses filles et sa femme, qui nous a autant reconduit ma sœur et moi à l’école, du primaire jusqu’à l’université, et qui est décédé brusquement lorsque j’avais 20 ans, c’est une honte. Je cite:


« Elle est devenue veuve il y a quelques années et ils [ses collègues] se souviennent de l'attention sans partage que lui portait son mari, un agronome à la retraite. Il la véhiculait partout à travers le Québec, dans une grosse Chevrolet Caprice noire, une simililimousine pour la ministre qu'elle n'est jamais devenue.


Et le pire, dans ce torchon de Lessard, c’est que nous n’avons *jamais* eu de Chevrolet Caprice noire. Jamais. Ni ma mère, ni mon père, ni personne. Alors la prochaine fois que Monsieur Lessard fait une commande de dénigrement et décide de publier des attaques personnelles bidons dans son journal, il pourrait au moins avoir la décence, que dis-je, le professionnalisme, de vérifier les faits qu’avancent ses « sources ». Dégoûtant.

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