dimanche 15 décembre 2013
Justin Trudeau et les barbus de la mosquée Assuna, même combat?
La mosquée Assuna de la rue Hutchison jouit d’exemptions fiscales de Revenu Canada qui lui octroie le statut d’«organisme de bienfaisance», révèleFabrice de Pierrebourg dans La Presse. Ce lieu de prière est considéré par le FBI comme un des principaux centres de recrutement d’Al-Qaïda de la planète.
Elle abrite des dépisteurs qui identifient des recrues potentielles, les prennent en main et les acheminent vers des camps d’entrainement acquérir les connaissances nécessaires pour participer au djihad mondial.
J’ai raconté dans cette chronique en janvier dernier comment deux jeunes Québécois d’origine tunisienne y ont été recrutés par des «dénicheurs de talent» de l’organisation terroriste. La tête d’Abderraouf Jdey et son ami Faker Boussora est mise à prix par le FBI pour cinq millions de dollars sur le site de la police fédérale américaine. Jdey était proche du djihadiste français Zacharias Moussaoui condamné à la perpétuité pour terrorisme. Il avait été choisi par Al-Qaïda pour participer à l’attentat du 11 septembre.
En 2006, un journaliste musulman de l’émission Zone Libre de Radio-Canada s’est rendu à la mosquée Assuna assister au prêche du cheikh Omar Soufyane. Il a entendu l'imam prier Allah de tuer les ennemis de l'islam jusqu'au dernier. Il a pu aussi acheter à la librairie de la Mosquée le livre Fatwa interdit dans plusieurs pays musulmans parce qu'il encourage la violence et le meurtre. L'auteur Ibn Baz, mort en 1999 était grand mufti d’Arabie saoudite. Il incite dans le livre les fidèles à tuer tout musulman qui ne pratique pas sa religion. L'ouvrage est aussi mis à la disposition des fidèles à la bibliothèque de la mosquée. Il y voisine une revue prônant le djihad, publié à Londres, interdit dans la plupart des pays du monde, selon Zone Libre.
Ibn Baz est à l’origine de la fatwa qui interdit aux Saoudiennes de conduire une voiture. Le grand Mufti explique que leur accorder ce droit ne serait que le premier pas sur le chemin de la dépravation qui les conduirait ensuite à commettre des indécences plus graves. Il défend la règle juridique islamique qui stipule que le témoignage de deux femmes vaut celui d’un homme parce que leur capacité mentale est plus limitée.
La diffusion de tels écrits par la Mosquée Assuna fait-elle partie des «œuvres de bienfaisance» encouragées par Revenu Canada? J’aimerais bien entendre sur la question le député fédéral de la circonscription de Papineau où se situe la Mosquée, Justin Trudeau.
On pourrait penser que Trudeau jr, va intervenir publiquement pour dénoncer Revenu Canada et exiger qu’on retire à la mosquée son statut d’organisme de bienfaisance. Trudeau ne fera rien parce qu’il compte sur les barbus pour se faire élire. Cela me surprendrait pas qu’il ait appuyé leurs démarches pour l’obtenir ou le faire renouveler.
Justin Trudeau est proche de ces gens-là. Il s’est déjà présenté dans une mosquée de Colombie-Britannique portant une robe arabo-musulmane appelée à Jalabiya pour y réciter avec les fidèles la Chahada, qui affirme qu’Allah est le seul vrai Dieu, et que Mahomet est son prophète. Dire la Chahada en présence de deux musulmans (obligatoirement males) est la seule exigence, selon la charia, pour se convertir à l'Islam.
Les conservateurs harpériens disent qu’il leur est impossible de resserrer les contrôles pour empêcher les fanatiques religieux de venir s’installer au Canada à cause de la charte trudeauiste des droits et des libertés. En vertu de la même charte, ils ne peuvent sans doute pas empêcher les barbus qui sont déjà ici comme ceux de la mosquée Assuna de bénéficier d’avantages fiscaux pour propager leur propagande haineuse et antifemme.
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester/justin-trudeau-et-les-barbus-de-la-mosquee-assuna--meme-combat-174142843.html
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