La Charte est un gambit politique majeur qui a lancé une onde de choc
si forte qu’elle en a ébranlé les façades et fait tomber bien des
masques. Elle départage les camps, non plus en fonction des schémas
apparents : souverainiste/fédéraliste, gauche/droite, mais plus
profondément entre les Habitants (*) et ceux qui veulent leur
assimilation, consciemment ou non.
Avec cette proposition, le gouvernement du Parti Québécois prend un virage majeur, du concept creux de nation civique (facilement confondu avec le multiculturalisme) à une nation dont la substance n’est rien d’autre que la continuité historique des Habitants. Ceux là même qui étaient promis à l’assimilation suite à l’annexion de notre territoire par la Couronne britannique.
Avec ce projet de Loi 60, le gouvernement a pincé le gros nerf des Habitants, s’est branché sur le courant tellurique de son histoire ; une longue marche de 400 ans contre les vents contraires à son existence. C’est à cet instinct profond que le gouvernement fait appel.
Mme Mourani nous dit que l’indépendance est en péril si les Habitants persistent à vouloir se définir selon leurs propres valeurs.
Ce n’est pas tant la souveraineté qui est en péril, que la nation qui la porte. Et dont le sort se joue sur cette Charte des valeurs. Et ce ne sont pas les souverainistes trudeauistes ou les féministes pour la charia, débusqués par ce gambit politique, qui vont faire la différence, mais bien les Habitants, guidés par leur instincts profond, qui vont saisir la gravité de l’enjeu, rien moins qu’existentiel.
Si l’appui des Habitants fléchit, alors nous serons entrés dans une phase critique de la chronique de l’assimilation annoncée. Mais si les appuis se maintiennent, alors nous aurons enclenché une dynamique de rupture.
L’État canadien se définit sans et contre le Québec, aux Québécois de de se définir sans lui. C’est exactement ce que propose cette Charte des valeurs.
***
(*) Les Habitants : une entité politique reconnu par l’État anglais (Acte de Québec de 1774) et Georges Washington (les lettres du Congrès Continental, adressées aux Habitants). La raison en est simple : les Habitants dans ce conflit avaient le pouvoir de faire basculer l’histoire dans un sens ou dans l’autre.
http://www.vigile.net/La-profession-de-foi-federaliste
Avec cette proposition, le gouvernement du Parti Québécois prend un virage majeur, du concept creux de nation civique (facilement confondu avec le multiculturalisme) à une nation dont la substance n’est rien d’autre que la continuité historique des Habitants. Ceux là même qui étaient promis à l’assimilation suite à l’annexion de notre territoire par la Couronne britannique.
Avec ce projet de Loi 60, le gouvernement a pincé le gros nerf des Habitants, s’est branché sur le courant tellurique de son histoire ; une longue marche de 400 ans contre les vents contraires à son existence. C’est à cet instinct profond que le gouvernement fait appel.
Mme Mourani nous dit que l’indépendance est en péril si les Habitants persistent à vouloir se définir selon leurs propres valeurs.
Ce n’est pas tant la souveraineté qui est en péril, que la nation qui la porte. Et dont le sort se joue sur cette Charte des valeurs. Et ce ne sont pas les souverainistes trudeauistes ou les féministes pour la charia, débusqués par ce gambit politique, qui vont faire la différence, mais bien les Habitants, guidés par leur instincts profond, qui vont saisir la gravité de l’enjeu, rien moins qu’existentiel.
Si l’appui des Habitants fléchit, alors nous serons entrés dans une phase critique de la chronique de l’assimilation annoncée. Mais si les appuis se maintiennent, alors nous aurons enclenché une dynamique de rupture.
L’État canadien se définit sans et contre le Québec, aux Québécois de de se définir sans lui. C’est exactement ce que propose cette Charte des valeurs.
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(*) Les Habitants : une entité politique reconnu par l’État anglais (Acte de Québec de 1774) et Georges Washington (les lettres du Congrès Continental, adressées aux Habitants). La raison en est simple : les Habitants dans ce conflit avaient le pouvoir de faire basculer l’histoire dans un sens ou dans l’autre.
http://www.vigile.net/La-profession-de-foi-federaliste
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