jeudi 19 décembre 2013

Questions de voile, tout est dit.

Questions de voile

- 18 décembre 2013
Il y a une question que j’aimerais poser aux gens qui s’indignent contre les interdictions de porter le voile en France, au Québec ou ailleurs : est-ce que le coran est au-dessus des lois votées par les élus?
Dans nos démocraties, la réponse est claire : non. Pas plus le coran que n’importe quel autre livre religieux. La question est très politique. Quiconque place une autorité religieuse au-dessus de celle des élus se trouve par le fait même à renier la démocratie. Personne ne peut à la fois obéir aux lois des élus et à celles des autorités religieuses.
Ce débat a été mené dans les pays chrétiens il y plusieurs siècles. L’Église a gardé le droit d’intervenir dans le domaine spirituel et les dirigeants politiques, dans le domaine temporel.
Ce n’est pas le cas dans les pays musulmans. Le coran est aussi un texte détaillé de lois temporelles. Ceux qui s’y soumettent de manière dogmatique se refusent le droit de décider par eux-mêmes. Porter le voile, c’est professer une allégeance dogmatique aux lois du coran. Refuser de l’ôter si l’État le demande, c’est placer le coran au-dessus des lois des élus.
Les chartes des droits et libertés ne sont certainement pas faites pour protéger ceux qui placent leur religion au-dessus des chartes, québécoises ou canadiennes.
Avec l’arrivée des nouveaux immigrants et étant donné les courants religieux fondamentalistes qui viennent du sud des États-Unis, il semble bien qu’il faudra recommencer à expliquer pourquoi la religion et la démocratie font mauvais ménage dans le domaine temporel.
Bien des politiciens, incluant madame Mourani, devraient réfléchir à cela.
http://blogues.journaldemontreal.com/loictasse/international/questions-de-voile/

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