mercredi 5 février 2014

Québec : Quand la police est priée de se conformer à la charia

Ci-dessous, des extraits d'une chronique de Richard Martineau. Il publie le témoignage ahurissant d'un policier traduit devant un comité de discipline pour n'avoir pas observé la charia dans le cadre d'une intervention. Les accommodements mènent à la situation absurde où le musulman qui bat sa femme se pose en victime, et le policier qui exécute son devoir est poursuivi. C'est le monde à l'envers !



M. Martineau fait aussi allusion à l'affaire des policiers de Windsor discutée dans deux billets sur ce blogue, ici et ici.



Lire aussi :

Canada : La police de Windsor s'excuse d'avoir offensé les musulmans lors d'une arrestation

Canada : Le syndicat des policiers mécontent des excuses du chef aux musulmans

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Mettre ses culottes ou enlever ses bottes

«Je suis policier pour la Ville de Québec depuis bientôt six ans. J'adore mon travail, mais je commence à ressentir des frustrations de plus en plus lourdes.

«Il y a quelque temps, j'ai dû me présenter à l'appartement d'un couple de musulmans avec une de mes collègues pour une histoire de violence conjugale. L'homme nous a demandé d'enlever nos bottes pour entrer chez lui, car il ne voulait pas qu'on «imprègne sa maison de traces de policiers racistes». Disons que ça part mal! J'ai refusé poliment en disant qu'un policier ne doit jamais, et sous aucun prétexte, se départir d'une pièce de son équipement.

«Une fois dans l'appartement du couple, l'homme s'est empressé de pousser ma collègue à l'extérieur de sa résidence en lui criant des injures. Nous avons donc procédé à l'arrestation du monsieur pour voies de fait et insulte à un agent de la paix...»

FEMME INTERDITE

«Reconnu coupable quelques mois plus tard, l'homme a déposé une plainte en déontologie. Pour la première fois de ma carrière, je me suis retrouvé avec une plainte sur le dos et j'ai dû justifier mes actions. On m'accusait d'avoir effectué une arrestation abusive, de ne pas avoir informé le suspect de ses droits (ce qui était totalement faux), etc.

«L'accusation est tombée pour faute de preuves. Mais l'arbitre m'a quand même dit que rien de cela ne serait arrivé si j'avais docilement accepté d'enlever mes bottes et si j'avais fait appel à un collègue masculin pour compléter mon intervention, au lieu d'entrer dans l'appartement de l'homme en compagnie d'une policière!

«Imaginez... Je me pointe dans une maison pour un cas de violence conjugale, et il faudrait que je prenne tranquillement mon temps pour enlever mes bottes! Et il faudrait que je dise à ma collègue de rester dans l'auto!

«Vous ne trouvez pas ça ridicule?»

DES SYMBOLES NEUTRES

L'autre jour, je parlais de l'histoire surréaliste du chef de police de Windsor à Djemila Benhabib, l'auteure du livre Ma vie à contre Coran. Elle n'en revenait tout simplement pas.

«Un policier est le représentant de l'État, m'a-t-elle dit. Il est sexuellement neutre. Ce n'est ni un homme ni une femme, c'est un symbole. Je ne vois pas pourquoi on permettrait à un citoyen de choisir le sexe de l'agent de police qui l'interpelle!»

Moi non plus, je ne comprends pas. Mais c'est la réalité. De plus en plus, c'est l'État qui plie sur ses principes pour accommoder les citoyens, non l'inverse.

Source : Mettre ses culottes ou enlever ses bottes, Richard Martineau, Journal de Montréal, 23 novembre 2009 (Extraits
vu ici

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