Québécois de souche demeurant en Europe depuis plusieurs années, le seul intérêt qui me pousse aujourd’hui à prendre la plume, ou plus prosaïquement le clavier, est la sauvegarde de mon unique patrie : le Québec.
Mon point de vue est évidemment un point de vue parmi plusieurs, néanmoins, vivant en Europe depuis suffisamment longtemps pour savoir ce qui attend le Québec de demain, je crois être en mesure de présenter une vision légèrement altérée par le « prisme européen » et donc, disons-le, beaucoup moins candide que la plupart des propos répertoriés dans les médias québécois.
En fait, la situation européenne devrait inquiéter les Québécois (et particulièrement ses "élites") un peu plus qu’elle semble le faire présentement. L’éthique de conviction (plutôt que l’éthique de responsabilité) et la naïve fierté de son « ouverture sur le Monde » en étant prêt à accepter tout et n’importe quoi sans en mesurer les conséquences afin d’être certain de ne pas ressembler, de près ou de loin, à un « habitant d’Hérouxville », leurs assureront regrets et lendemains amers.
Le texte qui suit permettra, qui sait, soit de conforter l’opinion en faveur de la Charte des valeurs québécoises, ou mieux : de modifier favorablement l’avis que plusieurs en ont jusqu’à maintenant. Quoiqu’il en soit, ceux qui l’auront lu ne pourront plus dire à leurs enfants : « si j’avais su ... ».
Bien cordialement,
Alexandre Delorimier, Paris
PS : Comme le texte fait 7 pages et qu’il est difficile de rendre le style originel de celui-ci dans un courriel, je n’ai eu d’autres choix que de vous l’expédier en format PDF. Bonne réception.
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