Merci à Franchesca
Bonito sur Facebook
La liberté d'expression récemment et difficilement acquise en Tunisie
est menacée de toutes parts, comme le prouve l'emprisonnement
d'artistes, journalistes et autres. Toutefois, alors que les différents
acteurs de la société civile se mobilisent sans grande difficulté contre
l'harcèlement d'un journaliste ou la destruction d'une œuvre d'art, un
silence surprenant et hypocrite entoure les affaires sérieuses liées à
la liberté de conscience et l' « atteinte au sacre ». Plusieurs raisons
peuvent expliquer cette torpeur dont la grande sensibilité populaire et «
électorale » a ce sujet « tabou ». Entre-temps, ceux qui déclarent leur
athéisme ou leur sortie de l'Islam, qui critiquent les préceptes
islamiques (comme on peut critiquer n'importe quelle pensée et
idéologie), dénoncent les abus des « oulémas » ou militent tout
simplement pour une société libre qui respecte les minorités, sont
constamment menacés, harcelés et même emprisonnés comme le démontre le
cas Jabeur Mejri. Tout ceci dans l'impunité la plus totale et l'absence
de soutien, de solidarité et d'organisation. SOS Irréligieux Tunisien
veut contribuer à arrêter cette injustice.
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