Réjean LABRIE
Tribune libre de Vigile
samedi 16 novembre 2013
Les nationalistes ont une conviction profonde, c’est que le peuple dont ils sont issus mérite de durer et de traverser les âges de génération en génération dans une continuité. C’est un attachement sain, naturel et instinctif intimement relié au désir de survie présent en chacun de nous, mais élargi à la collectivité dont nous faisons partie. Cet élan vital qui veut qu’on se perpétue guide les nations dans l’établissement de règles et de lois qui favorisent la protection des divers éléments qui forment leur identité collective, et qui affirment leur spécificité dans le monde.
L’un de ces éléments qui forment notre identité collective est la composition séculaire de la population. Au Japon, le pays est composé de Japonais depuis les temps immémoriaux ; lorsqu’on se promène dans ce pays, on ne se demande pas où on est, on le sait. Si, du jour au lendemain, on apercevait 45% de latinos arpentant les rues d’Osaka, on se poserait des questions.
Autre exemple : jusqu’à ces dernières années, le Tibet était composé de Tibétains. Mais depuis, on observe que le gouvernement chinois machiavélique a entrepris d’envahir et de surpeupler chaque recoin du pays de hordes de Chinois qui s’y installent avec culture et mode de vie différents des natifs, dans le but de diluer les Tibétains jusqu’à l’extermination totale.
Au Québec, la grande majorité de la population est d’appartenance occidentale, majoritairement de descendance française, puis anglaise dans une plus faible mesure (incluant l’Irlande), et européenne. C’est là un élément constitutif de notre population qui est fondamental dans la détermination de qui on est et qui, pour cette simple raison, se doit d’être protégé, au même titre que la langue française, la tradition catholique, la culture québécoise, le mode de vie occidental, le système de valeurs partagées, les us et coutumes que nous avons en commun, notre patrimoine historique et ainsi de suite.
Cela ne signifie pas que nous nous considérons supérieurs aux non-occidentaux ou que nous les aimons pas, bien sûr que non. Le fait que nous soyons occidentaux n’est qu’une constatation évidente pour quiconque a des yeux pour voir. C’est la composition principale de notre peuple.
C’est pourquoi il est primordial que les règles de sélection des immigrants tiennent compte de la capacité et de la volonté d’intégration de certaines ethnies (parfois réduites, parfois inexistantes), de leur propension à pratiquer le communautarisme fractionneur une fois arrivés ici, de leur compatibilité avec le mode de vie de la nation hôte, du choc des mentalités incompatibles, tout ceci afin que les natifs continuent de se sentir chez eux et non en constante diminution proportionnellement parlant.
Autrement, on se retrouve aux prises avec la notion d’immigration-invasion, péril dont parlait M. Giscard d’Estaing avec tellement d’à-propos. De plus, on cherche encore trop à camoufler le grave problème qui se produit lorsqu’une communauté ethnique donnée devient trop importante en nombre, permettant ainsi à leurs membres de perpétuer ici leur mode de vie d’origine qui jure avec le nôtre et qui les dispense même d’avoir à se mêler à nous. Vous trouverez à Montréal des dizaines de milliers d’étrangers qui n’ont pas adressé un seul mot à un Québécois en un an ou même depuis leur arrivée. Ces communautés devraient alors faire l’objet d’une limite quantitative.
L’affaiblissement, voire l’élimination de n’importe quel des éléments constitutifs qui sont la signature d’un peuple ne qu’entraîner sa fragilisation, ne peut qu’ouvrir la porte à l’assimilation à plus ou moins long terme et c’est précisément pour cette raison qu’il faut s’y opposer fermement, par un réflexe tout naturel de survie.
Mais les fédéralistes qui ont pour objectif abject d’éliminer, de se débarrasser du peuple québécois d’origine vanteront hypocritement les pseudo mérites de l’immigration massive multi-ethnique venant du tiers-monde qui est faussement présentée comme une nécessité absolue.
Ces mêmes fédérastes vanteront effrontément le multiculturalisme comme devant avoir préséance sur la culture de la majorité francophone. Ils préconiseront la bilinguisation complète par immersion de la totalité de la population pour faire plus moderne. Ils nieront le résultat néfaste sur le plan social du choc de cultures aux antipodes, du choc de mentalités incompatibles d’étrangers qui cherchent à implanter ici leur mode de vie malgré nous, des méfaits de la cosmopolitisation urbaine aliénante. Ce sont toujours ces mêmes fédéralistes qui entretiennent la confusion entre xénophobie d’un côté et amour de la patrie, fierté nationale, fierté de ses origines et de son passé historique de l’autre. C’est ainsi qu’ils procèdent dans le but de nous faire taire. Mais le peuple québécois ne se fera plus berner ni dénigrer encore longtemps car il saura toujours s’affirmer de plein droit pour ce qu’il est et qu’il a le droit de demeurer.
Continuons tous ensemble unis dans cette noble lutte pour perpétuer la nation québécoise telle qu’elle nous reflète si bien, telle que nous l’avons reçue en héritage, à l’image de ce que nous sommes tous ensemble.
Plus que jamais, affirmons fièrement et courageusement cette identité collective qui est la nôtre et qui mérite son propre pays pour s’épanouir sur tous les plans.
Partout au Québec, faisons-nous respecter pour ce que nous sommes !
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